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« Il y a des Etats qui peuvent contribuer beaucoup plus pour aider ceux qui n’ont pas les moyens à pouvoir se développer », dixit le Président du Faso
Publié le mardi 7 juin 2016  |  Présidence
Sommets
© Autre presse par DR
Sommets de la CEDEAO et de l`UEMOA: Arrivée du président du Burkina Faso à Dakar
Dakar, le 4 juin 2016 - Le président de la République a accueilli son homologue burkinabé à l`Aéroport LSS de Dakar. Le président Roch Marc Christian Kaboré prendra part aux Sommets de la CEDEAO et de l`UEMOA.




Après avoir participé à la 49eme session ordinaire de la CEDEAO et à une session extraordinaire de la conférence des Chefs d’Etats de l’UEMOA les 04 et 05 juin 2016 à Dakar, le Président du Faso, S.E.M. Roch Marc Christian KABORE a fait le bilan de ces deux rencontres de haut niveau à son retour de la capitale sénégalaise.


Pour le Président du Faso, « il s’est agi au cours de ces deux réunions, non seulement de discuter de la situation politique dans les différents Etats, mais également l’occasion pour les chefs d’Etat de féliciter le Président Patrice TALON qui vient d’être élu Président de la République du Benin et aussi le Président Mahamadou ISSOUFFOU qui a été réélu au Niger ».
Le constat général dans notre sous-région selon le chef de l’Etat, « c’est que la démocratie est en bonne marche et c’était l’occasion pour nous de saluer ces succès démocratiques à travers les différentes élections qui se sont déroulées dans la paix et dans la quiétude. Le second aspect au niveau de la CEDEAO a été la prestation de serment devant les Chefs d’Etat de Monsieur Marcel Alain De SOUZA comme nouveau président de la Commission. Nous avons par ailleurs fait un tour d’horizon de la situation au niveau de la CEDEAO caractérisée par des difficultés dues aux répercussions de l’économie au plan mondial car les cours du pétrole et des matières premières ont chuté et cela a impacté de façon importante sur le taux de croissance de la CEDEAO, sur l’augmentation de la pauvreté dans cette zone ».
A l’UEMOA par contre, note le Président KABORE, « sur le plan de la situation générale, le taux de croissance est de l’ordre de 7% pour l’année 2015, l’inflation est à 1%. Globalement, je peux dire que l’UEMOA se porte nettement mieux ».
Pour ce qui est de la mise en œuvre du Tarif extérieur commun (TEC) au niveau de la CEDEAO, le Président du Faso a indiqué que « neuf Etats sur les quinze ont commencé a appliqué le TEC et nous avons invité les six Etats restant à se mettre à jour. Les prélèvements communautaires constituent également un problème. Malheureusement, il y a des Etas qui depuis plusieurs années n’ont pas reversé ces prélèvements et la conférence a demandé aux Etats de faire un effort pour s’en acquitter afin de permettre à la CEDEAO de vivre. A ce de sujet, nous avons salué le fait que le Nigeria ait versé 50 millions de Dollars pour une contribution, même si la dette globale équivaut à 300 millions de Dollars ».
Le chef de l’Etat a ajouté qu’une des « préoccupations examinées est la question sécuritaire, la lutte contre le terrorisme aussi bien au niveau de la CEDEAO qu’au niveau de l’UEMOA ».
Concernant l’UEMOA, « nous avons un plan d’action qui a été mise en œuvre. Nous avons pris l’engagement que nous devons travailler à mutualiser nos moyens, notamment au niveau des renseignements, de nos documents de sécurisation et d’identification, sur le plan du contrôle frontalier », a-t-il expliqué.
Le second point important qui a été abordé au niveau l’UEMOA est le prélèvement communautaire de solidarité (PCS), a déclaré le Président Roch Marc Christian KABORE. Le rapport proposait, a-t-il signifié que « ce prélèvement soit réduit dès 2018 pour le ramener en 2019 à 0.5%. A ce niveau, le Burkina Faso s’est exprimé en notant qu’il y a des Etats qui peuvent contribuer beaucoup plus pour aider ceux qui n’ont pas les moyens à pouvoir se développer. Mais si nous réduisons de façon drastique ce prélèvement, cela signifie que certains Etats serviront de marchés pour d’autres, et il n’y a plus de solidarité. Nous avons demandé à ce que le PCS soit maintenu à 1% jusqu’à ce que nous ayons les résultats de la restructuration. En ce moment, nous pourrons voir les moyens dont dispose l’UEMOA pour pouvoir assurer ses missions ».
« Nous avons profité de ce déplacement à Dakar pour rencontrer la communauté burkinabè vivant au Sénégal dans toutes ces composantes, aussi bien estudiantine que des travailleurs qui y vivent. Nous avons constaté leur écoute sur la situation nationale et tout leur engagement à porter leur contribution au développement de notre pays », a dit le Président du Faso pour terminer.
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