Le Comité de pilotage des pôles de croissance (CNPPC) a tenu, le vendredi 3 juin 2016, à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année. A l’occasion, il a décidé de la mise en place de mécanismes en vue d’une transformation structurelle de l’économie nationale.
Le gouvernement entend faire des pôles de croissances et de productivités un levier de la transformation structurelle de l’économie nationale. Pour atteindre cet objectif, le Comité de pilotage des pôles de croissance(CNPPC) a convenu de la mise en œuvre d’une stratégie de développement des pôles de croissance. C’était au cours de sa première session annuelle, le vendredi 3 juin 2016, à Ouagadougou. Pour le Premier ministre, Paul Kaba Thieba, par ailleurs président du comité de pilotage, seule une approche de développement intégrée est à mesure de garantir une transformation structurelle de l’économie locale. Cette intégration se veut à la fois territoriale, intersectorielle et inter-temporelle. «Cette session nous offre l’opportunité de réfléchir à la consolidation des acquis et la formulation des orientations», a-t-il dit. D’ores et déjà, le comité a examiné et adopté le document de cadrage pour la préparation des agropoles de Sourou et de Samandeni, décidé de l’opérationnalisation des pôles de croissances du Sahel et du pôle touristique de l’Est ainsi que la poursuite de renforcement de leur industrie. En termes d’orientations, le gouvernement entend lever tous les obstacles structurels par la promotion de la stratégie des pôles de croissance, foi du Premier ministre. A l’en croire, cette stratégie doit être organisée de manière à valoriser les potentialités locales. «Il convient que l’action publique soit orientée vers l’organisation de l’occupation du territoire qui donne à chaque localité les moyens de faire éclore ses potentialités dans un environnement de compétition territoriale qui mette en valeur ses spécificités», a expliqué Paul Kaba Thiéba. Le comité a aussi recommandé la prise en COMPTE DES pôles de croissance dans la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). D’autant plus que la vision du programme présidentiel, selon le Premier ministre, est de déplacer l’économie nationale sur une trajectoire de croissance forte, durable, inclusive et créatrice d’emploi. Pour y parvenir, l’exécutif a placé au centre de ses priorités l’amélioration substantielle de la productivité et de la compétitivité de l’économie burkinabè.
Djakaridia SIRIBIE
Laetitia ZOUNDI
(Stagiaire)