Le Japon offre un CSPS à Torouba de Kari

News

Société

Article

Société

Publié le lundi 6 juin 2016 | Sidwaya

© L’Express du Faso par Evrard Ouédraogo
Présidentielle/législatives 2015 : le Japon annonce un appui de 487 millions de F CFA
Mercredi 13 mai 2015. Ouagadougou. L`ambassadeur du Japon au Burkina, Masato Futaishi, a effectué une visite au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) au cours de laquelle il a signé une convention de financement de 487 millions de F CFA pour l`organisation des élections couplées présidentielle/législatives d`octobre 2015

L’ambassadeur du Japon, Masato Futaishi a remis les clés du Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) de Torouba de Kari au ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo, le mardi 31 mai 2016 à Torouba. Sorties nombreuses, les populations ont exprimé toute leur reconnaissance au Japon qui leur a offert ce centre entièrement équipé.

Les populations de Torouba de Kari dans la commune de Dédougou et environnants, n’auront plus à parcourir de longues distances pour se faire soigner. Le gouvernement nippon, à travers l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA), leur a gracieusement offert un Centre de santé et de promotion sociale (CSPS) entièrement équipé. L’ambassadeur du Japon auprès du Burkina Faso, Masato Futaishi a remis les clés de ce joyau, le mardi 31 mai 2016, au ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo. A cette occasion, la joie et l’émotion se lisaient sur les visages des populations sorties nombreuses pour traduire leur gratitude et leur reconnaissance au donateur. «L’ouverture de ce centre de santé est la bienvenue, du moment où c’est une zone difficile d’accès, enclavée. En plus, le CSPS le plus proche de cette localité se situe à une vingtaine de kilomètres. Si fait qu’on assistait à beaucoup d’accouchements à domicile. Avec ce nouveau centre, les populations pourront désormais accéder aux soins sans grandes difficultés», s’est réjoui l’infirmier chef de poste du CSPS, Alexandre Sawadogo. Composée d’un dispensaire, d’une maternité, d’un dépôt de médicaments essentiels génériques (MEG), de trois logements pour le personnel soignant, d’un forage, le tout alimenté par l’énergie solaire, cette infrastructure a coûté 150 millions de F CFA. «L’aboutissement de ce projet est le fruit concret d’un véritable partenariat entre le Japon et le Burkina Faso», a déclaré l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso. Puis d’ajouter que c’est pour «fournir de meilleurs services de santé et assurer un accès plus facile des populations défavorisées aux services de santé de base qui contribue fortement au développement humain, à la réduction de la pauvreté et au développement socio-économique durable, que le Japon a décidé de soutenir ce projet de construction des centres de santé au Burkina Faso». En plus de Torouba de Kari, elles sont trente-huit autres localités dans quatre régions qui bénéficieront des centres de santé avec les équipements nécessaires, ainsi que des logements pour les infirmiers et des forages dans les sites qui ne disposent pas de source d’eau, a poursuivi Masato Futaishi. Au total, c’est une somme d’environ 7 milliards de francs CFA que le Japon a injecté sous forme d’aide non remboursable dans ce projet de construction des centres de santé. A la date du mardi 31 mai 2016, 24 des 39 CSPS prévus étaient déjà construits, a précisé le diplomate japonais. Il faut souligner que la cérémonie d’inauguration du CSPS de Torouba de Kari marquait officiellement la remise des clés des autres centres aux autorités en charge de la santé. «La cérémonie de ce jour marque la remise officielle des infrastructures. A partir d’aujourd’hui, c’est à la partie burkinabè d’assurer l’entretien de ces infrastructures et de les conserver fonctionnelles le plus longtemps possible», a dit l’ambassadeur du Japon. Pour sa part, le ministre de la Santé, Smaïla Ouédraogo a rassuré M. Futaishi qu’une bonne gestion sera faite des infrastructures reçues. Ainsi, a-t-il invité, les populations de Torouba de Kari à y mettre du leur pour l’entretien et la gestion de ce centre de santé, et aussi d’œuvrer pour une meilleure cohabitation et collaboration avec le personnel soignant.

Kamélé FAYAMA