Vie politique: les jeunes du MPP à l’école de la fondation Friedrich Erbert

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Publié le lundi 6 juin 2016 | FasoZine

© Assemblée Nationale par Paulin Piga N`Do
Assemblée nationale : rideaux sur la première session ordinaire de l`année
Lundi 30 mai 2016. Ouagadougou. Le président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo, a tiré les rideaux sur la première session ordinaire de l`année 2016 de l`institution au cours d`une cérémonie à laquelle a assisté le Premier ministre Paul Kaba Thièba

Les jeunes du parti le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) étaient réunis en séminaire les 4 et 5 juin 2016 à Ouagadougou. Cette formation, qui se tenait sous la direction du Centre international de formation politique « Kwamé N’Krumah », inaugure une série de formation des structures et cadres du parti, en partenariat avec la Fondation Friedrich Erbert d’Allemagne.

Placé sous le thème : « l’avenir politique et social du Burkina Faso avec les jeunes : quelle contribution de la social-démocratie ? », ce séminaire visait, selon les responsables du parti, à « former les jeunes pour dynamiser le parti et assurer la relève ». Le thème central a fait l’objet de deux communications. L’une sur l’historique de la social-démocratie, expérience de l’Europe et qui donnée par le Dr Peter Klaus, représentant la fondation Friedrich Erbert. La seconde communication, qui portait sur les valeurs de base de la social-démocratie : quelle signification dans le contexte du Burkina Faso d’aujourd’hui, a été donnée par le président par intérim du parti et président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo.

Avec les dernières élections municipales qui donnent une assise confortable au parti dans les collectivités territoriales avec 11 217 conseillers sur 19 152, le MPP se veut aujourd’hui « un parti responsable et exemplaire ». « Le MPP a désormais la lourde tâche de répondre aux aspirations légitimes du peuple burkinabè exprimées lors de l’insurrection populaire victorieuse des 30 et 31 octobre 2014 », a rappelé Salif Diallo à la cérémonie d’ouverture dudit séminaire.

Le MPP a aussi pour devoir historique de « réussir la construction d’une société nouvelle fondée sur les valeurs sociales démocrates de liberté, de justice, d’égalité, de solidarité, de démocratie et de progrès ». Tel est le défi à relever par le parti qui ne peut correctement assumer cette tâche qu’avec « des militants consciencieux politiquement bien armés, c’est-à-dire bien formés », martèle Salif Diallo.

Au sortir des débats sur les différentes thématiques, Sali Diallo espère que les jeunes du MPP, auront désormais entre leurs mains et dans leurs esprits, les leviers indispensables à leur pleine participation à la vie du parti et à ses actions de construction d’un Burkina nouveau.

Abel Azonhandé