Le Burkina Faso a sollicité le rapatriement de certain de ses soldats présent au Mali dans le cadre de la mission de maintien de paix (Minusma, vers sa frontière nord cible de plusieurs attaques "terroriste", a confié dimanche le président burkinabè Roch Kaboré de retour du sommet de l’Union économique et monétaire Ouest africain (UEMOA) tenu à Dakar.
"Nous avons demandé au niveau de la Minusma au Mali de pouvoir rapatrier un certain nombre de nos militaires vers la frontière entre le Mali et le Burkina", a affirmé le président Kaboré soutenant qu’il a "aussi engagé cette discussion avec le représentant de l’Onu à Dakar mais également avec le président IBK (Ibrahim Boubacar Kéita).
Egalement "il a été dit", selon M. Kaboré, "qu’il fallait faire en sorte de relever le mandat de la Minusma pour que ça ne soit pas simplement une force de maintien de la paix" mais "une force qui puisse aussi riposter en cas d’attaque pour permettre une lutte conséquente contre le terrorisme".
Au niveau du sommet de l’Union économique et monétaire Ouest africain (UEMOA) "des idées ont été émises" en vue de "faire une force où chaque pays apporterait des troupes pour participer à cette lutte contre le terrorisme", a laissé entendre le président Roch kaboré qui précise qu’"aucune décision particulière n’a été prise sur la question" par conséquent cela reste une question à étudier.
Le Burkina dans sa partie nord est depuis un certain temps le théâtre de multiples attaques dont la plupart est qualifiée de "terroriste". Dans cette localité trois policiers ont été tués le 1er juin par des individus non identifiés. Aussi un couple australien, le Dr Ken Elliot et son épouse, a été enlevé le 15 janvier.
Le Burkina Faso avait émis sa volonté de retirer un de ses bataillons au Darfour dans le but de renforcer la lutte contre les attaques armées sur son territoire.
DZO