Les agents de péages du Burkina exigent "l’arrêt du processus de la privatisation" des postes enclenché en 2012 sous le régime de l'ex-président Blaise Compaoré, a affirmé vendredi leur secrétaire général Réné Sawadogo, face à la presse à Ouagadougou.
Les agents des péages du Burkina (457 personnes) exigent "l’arrêt pur et simple du processus de la privatisation des postes de péage enclenché en 2012 sous le régime de Blaise Compaoré (contraint à la démission fin octobre 2014)", a dit M. Sawadogo, à la conférence bilan de quatre jours de sit-in observés par son organisation.
Les travailleurs des péages réclament une "définition d'un statut clair pour les agents par leur intégration à la Fonction publique avec un plan de carrière", a-t-il ajouté, souhaitant que le gouvernement "inscrive les employés sur la liste des bénéficiaires du fond commun du Trésor public".
Le syndicat des agents des péages a également demandé un "renforcement du dispositif sécuritaire au niveau des postes péages", dénonçant un manque de "matériels élémentaires (notamment) des agrafeuses, encres, chaises adaptées aux guérites, coffres, détecteurs de faux billets".
M. Sawadogo a dénoncé les manœuvres d’"intimidations à l’endroit des agents par des opérations de vérification tout azimut".
Les quatre jours de sit-in observés à 100% par les agents, selon Réné Sawodogo, interviennent après celui des 15 et 16 mars pour les mêmes motifs.
En 2015, plus de six milliards francs CFA ont été recouvrés par les agents de péage.
BBO