Ouagadougou - Les acteurs des droits de l’enfant au Burkina Faso ont ouvert vendredi à Ouagadougou, un atelier régional de diffusion et de dissémination des traités et recommandations sur les droits de l’enfant, a constaté l’AIB.
«Nous exprimons ici toute notre reconnaissance à tous les acteurs intervenants sur la question des droits de l’enfant dans la région du Centre et pour la quête des efforts pour le bien-être des enfants», a indiqué le conseiller technique, représentant du gouverneur de la région du Centre, Remy Tapsoba.
Selon le représentant du gouverneur,«le Burkina Faso à l’instar d’autres pays a ratifié plusieurs conventions et textes marquant ainsi son engagement total à protéger et à promouvoir les droits de l’enfant».
Ces textes et conventions sont bafoués car «nous enregistrons ces dernières années, des atteintes graves aux droits civiques, politiques et culturels des enfants dans nos villes et campagnes soit par ignorance, soit par négligence», a affirmé M. Tapsoba.
Pour lui,«les enfants sont exploités au quotidien», compromettant ainsi le développement de leur éducation.
Dans les secteurs d’activités comme«l’agriculture, l’orpaillage, les enfants sont utilisés comme des mains d’œuvre à bon marché», d’où le fait que plusieurs d’entre eux, sont victimes d’exploitation sexuelle, de violences physique et verbale, a poursuivi le conseiller technique.
Le représentant de la Coalition au Burkina Faso pour les droits de l’enfant (COBUFADE), François Ky, précise que sa structure a «pour but de veiller à la promotion et à la protection des droits de l’enfant au Burkina Faso, en Afrique et dans le monde »
«La COBUFADE a depuis janvier 2016 entrepris la mise en œuvre d’un projet d’appui à la société civile en matière de plaidoyer et de suivi des droit de l’enfant», en partenariat avec Plan Burkinacomme appui technique et l’Agence suédoise de développement en appui financier, a indiqué François Ky.
«Nous avons prévu d’engager un processus de plaidoyer à l’endroit des premières autorités du pays, mais également avec les autorités déconcentrées et décentralisées, en vue d’amener l’Etat à réaliser les différentes recommandations qui lui ont été faites, de faire voter par le Parlement un code de protection de l’enfant, de pousser l’ancrage du Conseil national pour l’enfance à un tel niveau institutionnel pour qu’il soit à mesure de coordonner toutes les actions en faveur des enfants au Burkina Faso», a souligné le secrétaire aux activités de COBUFADE, Ibaranté Momo.
Agence d’Information du Burkina
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