Le ministre burkinabè en charge de la sécurité intérieure, Simon Compaoré a qualifié de barbarie aveugle et inhumaine'', l'attaque d'un commissariat de police à l'extrême nord du Burkina Faso et ayant entrainé la morts de trois policiers.
Pour Simon Compaoré qui s’est exprimé, jeudi dans l’après-midi, lors de l’inhumation des policiers morts suite à l’attaque, ‘’le Burkina Faso ne reculera jamais devant une quelconque force du mal, d’où qu’elle vienne’’.
C’est pourquoi le ministre pense que ‘’la mort de ces jeunes, partis à la fleur de l’âge, ne doit pas entamer le moral de nos troupes’’. Il estime que bien au contraire, cette mort doit être ‘’le levain qui pousse les forces de défense et de sécurité sur le chemin de la victoire et du rayonnement sur le terrorisme et les ennemis de la nation’’.
Dans la nuit du 31 mai au 1er juin 2016, le poste de police d’Intangom, dans le département de Tin-Akoff, dans la région du Sahel à l’extrême Nord du Burkina, non loin de la frontière avec le Mali, a été l’objet d’une attaque terroriste par des personnes non encore identifiées.
Au cours de l’attaque, trois policiers ont été tués. Il s’agit de Kani Michel Coulibaly, de W. Philibert Silga et de Tilbou Tiolé.
Ces trois policiers ont été inhumés ce jeudi après-midi, au cimetière municipal de Gounghin, à l’ouest de la capitale burkinabè. Bien avant, ils ont reçu, à titre posthume, la reconnaissance de la nation burkinabè, matérialisée par la médaille d’honneur de la police nationale.
Des commissariats de police ont été la cible d’attaques ces dernières semaines au Burkina Faso.
Ainsi, le commissariat de police de Koutougou, toujours dans la région du Sahel, non loin de la frontière malienne, a fait l’objet d’une attaque dans la nuit du 17 mai 2016 faisant deux blessés parmi les policiers et des dégâts matériels.
Un autre commissariat avait été victime d’une attaque similaire perpétrée par quatre individus à motos, le 10 mai 2016 à Loropéni dans le Sud-ouest du Burkina Faso.
ALK/of/APA