Les journaux burkinabè parvenus à APA ce jeudi matin ont largement commenté l’interpellation de six individus impliqués dans les attentats terroriste du 15 janvier 2016 à Ouagadougou, de même que l’attaque d’un commissariat à l’extrême Nord du pays, ayant occasionné la mort de trois policiers dans la nuit de mardi à mercredi.
Ainsi, L’Observateur Paalga, le plus ancien des quotidiens privés du Burkina Faso, arbore à sa Une : "Intangom (Oudalan) : Trois policiers tués dans une attaque terroriste".
Selon ce confrère, dans la nuit de mardi à mercredi dernier, le poste de police d’Intangom, dans la province de l’Oudalan, a été attaqué par des individus cagoulés, venus à motos.
"Dans la matinée du mercredi, une délégation conduite par le ministre de l’Intérieur, Simon Compaoré, s’est rendue sur les lieux", rapporte L’Observateur Paalga.
A ce sujet, le quotidien national Sidwaya reprend à sa manchette, les propos du ministre Simon Compaoré qui, à propos de l’attaque du commissariat, s’est exclamé : "C’est cruel et insoutenable !".
Dans la même logique, Notre Temps, un autre quotidien privé, laisse lire à sa Une, les propos de Simon Compaoré qui dit que : "Nous avons vu le sang, un morceau de corps humain".
Parlant de cette nouvelle attaque contre un poste de police au Burkina Faso, le quotidien privé Le Pays, dans un commentaire, estime qu'"il faut ouvrir l’œil, et le bon".
Les journaux ont aussi évoqué l’interpellation de six personnes présumées impliquées dans les attentats terroristes du 15 janvier dernier à Ouagadougou.
Ainsi, le quotidien Aujourd’hui au Faso publie un communiqué de la direction de la communication de la gendarmerie nationale, avec ce titre : "Attaques terroristes du 15 janvier : Six(6) individus suspects interpellés".
A ce sujet, Le Pays mentionne : "Attentats du 15 janvier à Ouagadougou : 6 personnes interpellées, le cerveau des attaques toujours en cavale", là où L’Observateur Paalga parle de "6 étrangers arrêtés à Ouaga".
Le communiqué de la gendarmerie renseigne que "les unités de police judiciaire de la gendarmerie nationale, l’unité spéciale de la gendarmerie nationale et les services de renseignements ont interpellé, le lundi 30 mai à Ouagadougou, six individus de nationalités étrangères".
Le même document publié par les journaux précise que selon les premiers éléments de l’enquête, ces personnes de nationalités étrangères auraient ‘’hébergé et facilité l’action des auteurs de l’attentat de Ouagadougou du 15 janvier, et seraient en liaison avec le cerveau des attentats, lui toujours recherché’’.
ALK/od/APA