Le gouverneur du Centre, Joachim Somda, a officiellement lancé dans ladite région, les épreuves écrites du BEPC, le mercredi 1er juin 2016, au lycée Nelson- Mandela à Ouagadougou.
Mercredi 1er juin 2016. Il est presque 7H lorsque nous franchissons le seuil du lycée Nelson-Mandela de Ouagadougou. Seuls les présidents de jury attendent dans la cour l’arrivée des autorités. Les candidats au BEPC sont déjà installés dans leurs salles de composition. Plongés dans un silence impressionnant, certains semblent stressés. Chez d’autres, le sourire et la confiance se lisent sur leur visage. Salifou Lankouandé, élève au lycée John- Kennedy et candidat au jury n°2 dit ne pas être effrayé parce qu’étant sûr de ses connaissances. « J’ai mis le paquet pour réussir. Je sais que, je vais décrocher le BEPC », lance-t-il tout confiant. La même assurance se constate et se perçoit chez Aïchatou Sankara, élève au lycée Philippe-Zinda-Kaboré de Ouagadougou et candidate dans le même jury. Cette dernière affirme n’être effrayée par aucune matière. « Nous allons débuter par la dictée. Je suis sûre, que j’aurai une très bonne note. Car, je suis forte dans cette matière ». Chez Sam Josaphat qui se présente en candidat libre, le constat est tout autre. « J’ai bossé, mais j’ai peur parce qu’on n’a pas terminé nos programmes. Je crains que les sujets portent sur des chapitres que nous n’avons pas vus », s’inquiète-t-il. Les épreuves vont bientôt commencer sur toute l’étendue du territoire national. Pour cette session, la région du Centre présente 66 574 candidats, répartis dans plus de 200 centres de composition. Le gouverneur de la région du Centre, Joachim Somda et son staff font leur entrée dans la salle de composition n°2 du jury n°08. Il use de petites anecdotes pour arracher quelques sourires aux candidats. Ces derniers semblent être en confiance. «N’ayez pas peur. Car, il n’y a rien de sorcier. C’est la même chose que vous avez vu en classe. Seulement, il faut bien réfléchir avant d’écrire les résultats », conseille-t-il aux candidats avant d’ouvrir l’enveloppe de la première épreuve. Il poursuit : « Restez sages et sereins, ne paniquez surtout pas et tout ira bien », leur recommande-t-il.
Pas de difficultés majeures
Interrogé sur l’organisation de l’examen, le proviseur du lycée Nelson-Mandela et coordonnateur des jurys du centre de composition, Pierre Alexis Bassinga rassure. Il déclare n’avoir décelé aucun problème majeur. « Les 1 654 candidats du Centre sont présents. Je suis content de voir que toutes les consignes de sécurité données ont été respectées », se réjouit-il. Cependant, la présente session connait quelques innovations, selon le président de jury. M. Bassinga. Il explique que les quatre jurys du Centre se serviront du logiciel « Sagesse » dans le traitement des résultats. « C’est un système informatisé de gestion automatique qui assure la confidentialité et la sécurité des données. Il est présentement en application dans la région du Centre seulement. Je le trouve vraiment performant », soutient-il.
Nadège YAMEOGO