Six présumés complices de l’attaque du 15 janvier à Ouagadougou qui a fait officiellement 30 morts ont été arrêtés lundi, près de six mois après les fusillades, selon un communiqué de la gendarmerie nationale rendu public mercredi.
"Les Unités de police judiciaire de la Gendarmerie Nationale, l'Unité Spéciale de la Gendarmerie Nationale et les Services de Renseignement ont interpellé lundi à Ouagadougou six individus de nationalités étrangères", déclare le communiqué qui stipule que "ces derniers auraient hébergé et facilité l’action des auteurs de l’attentat de Ouagadougou".
Selon la direction de la communication de la gendarmerie, ces personnes "seraient en liaison avec le cerveau des attentats, lui toujours recherché", appelant les populations à "rester vigilants et donner des renseignements fiables et utiles pour les investigations".
Fin janvier un Burkinabè ayant "un lien" avec les auteurs de l’attaque combinée du restaurant Cappuccino, Splendid et Yibi hôtel du 15 janvier à Ouagadougou, a été mis aux arrêts, avait affirmé le capitaine Youmandi Lompo commandant de la compagnie de gendarmerie du Kadiogo (Centre).
Dans le cadre de l’enquête "plus de 100 personnes" ont été entendues au titre des témoins, avait indiqué le procureur Maïza Sérémé du Tribunal de grande instance de Ouagadougou.
Le 15 janvier, les "trois assaillants dont deux présentent des traits sahéliens et le troisième (…) des traits soudaniens" qui ont mené l’attaque à Ouagadougou ont un lien avec "la filière djihadiste auteur" des fusillades à l’hôtel Radisson Blu au Mali, a dit le procureur Sérémé affirmant que cela "laisse penser" que l’appartenance de ces personnes au "groupe Almourabitoune de Moktar Bel Moktar est possible".
DZO