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© présidence CI par DR
Entretien du President Ivoirien S.E.M Alassane OUATTARA avec une délégation du Burkina Faso conduite par S.E.M SALIFOU DIALLO, Président de l`Assemblée Nationale Mardi 31 mai 2016.Abidjan. Le président Ivoirien SEM Alassane Ouattara reçoit une délégation burkinabè conduite par le président de l`Assemblée nationale, Salif Diallo |
Une délégation de haut niveau conduite par Salif Diallo, président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, s’est entretenue ce 31 mai 2016 à Abidjan avec le président ivoirien Alassane Ouattara. Les deux parties ont évoqué la relance de la coopération entre les deux pays.
«Je conduis une délégation qui est venue transmettre un message de notre Président, SEM Roch Marc Christian Kaboré à son aîné, son grand frère le Président de la Côte d’Ivoire. Le message est simple: relancer la coopération entre nos deux pays sur la base du traité de 2009 », a expliqué Salif Diallo en sortant de l’audience.
«SEM Alassane Ouattara est notre grand frère et nous prenons conseil auprès de lui dans tout ce qui touche à la sécurité et à la croissance économique du Burkina Faso. Nous lui avons demandé de nous appuyer pour la relance de l’économie de notre pays», a-t-il ajouté.
Pour sa part, le chef de l’Etat ivoirien a précisé qu’avec la partie burkinabè, « Nous avons abordé le renforcement des relations entre les deux pays. Nous avons convenu de reprendre la préparation du sommet du traité d’amitié et de coopération qui est prévu fin juillet, à Yamoussoukro ».
La délégation Burkinabè était composée de Salif Diallo, le président de l’Assemblée nationale, Simon Compaoré, ministre de l’Administration territoriale et de la Sécurité, et Alpha Barry, ministre des Affaires étrangères.
Alassane Ouattara avait à ses côtés Amadou Gon Coulibaly, ministre d’État secrétaire général de la présidence, Marcel Amon Tanoh, ministre directeur de cabinet, Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Albert Toikeusse Mabri, ministre des Affaires étrangères, et Ally Coulibaly, ministre de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’étranger.
Cette visite est de nature à réchauffer les relations entre les deux pays, un peu tendues depuis le lancement de mandats contre l’ancien président burkinabè, Blaise Compaoré, réfugié en Côte d’Ivoire depuis sa chute, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne. Ce dernier -qui n’était pas présent- est soupçonné par la justice militaire du Burkina Faso d’avoir prêté main forte aux auteurs de la tentative de putsch contre les autorités de la Transition.
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