M. Koumia Alassane Karama du quotidien « Sidwaya » (Burkina Faso) et Mme Makéba Tchibozo de la radio « Planète »(Bénin) ont respectivement remporté le premier prix presse écrite et le premier prix radio du 2è concours d’excellence en production médiatique sur la planification familiale (PF) organisé par le Population Council et le Partenariat de Ouagadougou.
M. Karama a été primé pour son article Droit à la planification familiale : l’otage d’un environnement pronataliste. Mme Makéba a été primée pour son émission Galiel ou la cité des grossesses non désirées.
Les seconds prix ont été attribués à Mme Patricia Adjisseku de la radio Canal FM de Lomé (Togo) et à M. Gaspard Bayala du journal quotidien « Sidwaya » (Burkina Faso). L’émission de Mme Adjisseku porte sur la planification familiale et les besoins non satisfaits chez les hommes. M. Gaspard Bayala est lui auteur d’une série d’articles dont le titre est Planification familiale : Sayana Press, le contraceptif qui révolutionne les conditions de vie.
Les lauréats des premiers prix de chaque catégorie recevront un ordinateur portable et les seconds un enregistreur dictaphone. Les prix seront décernés lors d’une cérémonie officielle.
Le 2è concours d’excellence en production médiatique sur la planification familiale était ouvert aux journalistes des neuf pays membres du Partenariat de Ouagadou. Il a été lancé le 10 décembre 2015. Les productions en compétition devaient être publiées entre le 10 décembre 2015 et le 10 avril 2016. Trente journalistes de tous les neuf pays du Partenariat de Ouagadougou ont participé au concours. Ils ont soumis un total de 37 productions, dont 11 en radio et 26 en presse écrite (support papier et presse en ligne).
Le jury international du concours était composé de représentants des institutions organisatrices du concours, de deux membres d’organisations de la société civile du Niger et du Togo et de trois journalistes originaires du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal.
Après les délibérations du jury, des membres du jury ont salué l’organisation du concours qui contribue à la valorisation de l’information sur la PF et du travail des journalistes. Ils se sont également félicités de la forte participation au concours, la qualité appréciable de la grande majorité des productions, la diversité des thèmes abordés, l’utilisation de données tirées des enquêtes et études, la liberté de ton à travers notamment l’interpellation des décideurs pour le respect de leurs engagements. Enfin, ils ont invité les journalistes à redoubler d’efforts pour choisir des sujets plus pointus, originaux.
L’objectif général du concours est de stimuler la production journalistique pour accompagner la dynamique mise en marche en informant le public sur les bénéfices de la PF et en responsa
bilisant les décideurs politiques et les responsables de programmes pour une prise de décision adéquate afin de faire avancer les objectifs des plans nationaux de PF.
Le 1er concours s’était déroulé au second semestre de l’année 2014 et les quatre lauréats originaires du Bénin, du Sénégal et du Burkina Faso avaient reçu leur prix au mois de décembre 2014.
A propos de:
Le Population Council s’attelle aux questions cruciales de la santé et du développement – qu’il s’agisse d’endiguer la progression du VIH, d’améliorer la santé reproductive et d'offrir aux jeunes la promesse d'une vie satisfaisante et productive. Par ses travaux de recherche en biomédecine, en sciences sociales et en santé publique dans 50 pays, il s'efforce d'apporter avec ses partenaires des solutions qui conduisent à des politiques, des programmes et des technologies plus efficaces, pour améliorer la vie partout dans le monde. Fondé en 1952, le Population Council est une organisation non gouvernementale à but non lucratif. Il siège à New York sous la conduite d'un conseil d’administration international.
Le Partenariat de Ouagadougou a été lancé en février 2011, lors de la Conférence Régionale sur la Population, le Développement et la Planification Familiale qui s’était tenue dans la capitale du Burkina Faso. Il mise sur l’engagement des gouvernements, une meilleure coordination entre les bailleurs de fonds pour optimiser leurs soutiens aux pays, une accélération de la mise en œuvre des interventions à haut impact et également sur une collaboration et coopération aux plans national et régional pour remédier au taux élevé des besoins non satisfaits en matière de planification familiale. Le Partenariat de Ouagadougou compte neuf pays membres : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal et Togo.