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Burkina/violences scolaires : un ministre prône pour une lutte à la base
Publié le mardi 31 mai 2016  |  Xinhua
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Jean Martin Coulibaly, ministre de l`Education nationale et de l`Alphabétisation




Face aux violences scolaires qui sont de plus en plus récurrentes au Burkina Faso, avec parfois bafouillage du drapeau national, le ministre burkinabè de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, Jean Martin Coulibaly, a appelé lundi les populations à une lutte plus large contre le phénomène.
Selon M. Coulibaly, qui s’exprimait lors d’un point de presse à Ouagadougou, la question de l’incivisme en milieu scolaire doit être traitée de "façon large", en incluant notamment la cellule familiale, car "l’école seule ne pas résoudre le problème".
Ces déclarations du ministre font suite à la montée d’actes de violences scolaires dans certaines localités du pays, depuis le début de l’année.
Mi-mai, trois enseignants du Lycée départemental de Gounghin (25 km de Koupéla, Centre-est) ont vu leurs mobylettes incendiées par un groupe d’élèves qui ont également endommagé portes et fenêtres par des jets de "gros cailloux".
Mi-avril, des élèves du CEG de Nagaré (Logobou) ont déchiré le drapeau national avant d’incendier des biens appartenant à leurs professeurs pour défendre l’un des leurs qui a eu des bisbilles avec son professeur de mathématiques.
En février, des élèves de Diapaga (Est) ont saccagé des infrastructures judiciaires pour exiger la libération d’un des leurs, accusé d’avoir abusé d’une mineure.
Depuis, des voix se sont levées pour exiger des sanctions à l’endroit de ces scolaires. Pourtant, les résultats de l’enquête ouverte au lendemain des évènements de Nagaré, se font toujours attendre.
Lors de sa rencontre avec la presse, le ministre Coulibaly a indiqué que des mesures "conservatoires", telles que le dédommagement des travailleurs qui ont subi des préjudices, la délocalisation des examens scolaires et la relecture des textes portant organisation des contrôles de connaissance et des autres évaluations des élèves, ont été prises. Fi
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