Dialogue politique en santé : un programme de facilitation pour le Burkina Faso #aOuaga

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Dialogue politique en santé : un programme de facilitation pour le Burkina Faso

Publié le lundi 8 juillet 2013 | Sidwaya

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Santé : un atelier sur le bilan de sante ouvert à l`hopital Blaise Compaoré de Ouaga
Jeudi 07 mars 2013. Ouagadougou. Un atelier sur le bilan de santé ouvert à l`hopital Blaise Compaoré photo : le ministre de la santé Lèné Sedego

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Santé 2013

Le Ministère de la santé a lancé le vendredi 5 juillet 2013 à Ouagadougou, un programme pour la facilitation du dialogue politique en santé au Burkina Faso. L’objectif de ce programme est d’accroître les capacités techniques et institutionnelles des structures de santé, à travers l’information à temps réel.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a signé avec le Grand-Duché du Luxembourg, un accord d’appui technique pour le renforcement du dialogue politique dans le secteur de la santé, dans cinq pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Burkina Faso. Cet accord est concrétisé par le développement et la mise en œuvre d’un programme nommé programme Luxembourg-OMS de facilitation du dialogue politique en santé dans les pays bénéficiaires. Au Burkina Faso, ce programme qui sera mis en œuvre durant la période 2013-2015, a été lancé le vendredi 5 juillet 2013 à Ouagadougou. Il doit appuyer l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et Plans nationaux de développement sanitaires (PNDS) qui visent l’accès aux soins de meilleure qualité et à accroître les capacités techniques des structures de santé, à travers l’information en temps réel. Pendant trois ans, ce programme assurera également, un meilleur positionnement de tous les acteurs nationaux et internationaux aux politiques et processus du pays et une plus grande harmonisation des partenaires au développement autour du PNDS. Selon le ministre de la santé, Léné Sebgo, le secteur de la santé rassemble beaucoup d’acteurs internes, parce que tous les ministères sont concernés par les questions de promotion de la santé, et des acteurs externes que sont la société civile, les partenaires au développement. « Au regard de ce nombre impressionnant d’acteurs, il est tout à fait normal que nous puissions avoir un dialogue politique dans le domaine de la santé pour rassurer toutes les parties que nous mettions efficacement en œuvre nos politiques de santé », a-t-il justifié. Et c’est pour cela, aux dires du ministre, que le Burkina Faso accueille avec enthousiasme ce programme qui est financé par le Grand-Duché du Luxembourg et qui sera exécuté avec la collaboration de l’OMS. Il estime qu’avec la mise en œuvre des politiques, il y aura une meilleure coordination des activités du PNDS et son département entend atteindre les objectifs fixés par ce programme. Quant au chargé d’affaires du Grand-Duché du Luxembourg, Georges Ternes, il a rappelé que parfois dans les pays, des centaines d’acteurs interviennent dans le domaine de la santé. « Il est parfois difficile pour les structures chargées de mettre en œuvre la politique nationale, de coordonner ces acteurs. C’est afin de pallier cette problématique que le Luxembourg qui a un accord-cadre avec l’OMS, a décidé d’appuyer les pays avec un programme spécifique sur une durée de trois ans avec un budget de 5 millions d’euros dont un million d’euros pour le Burkina », a-t-il précisé.
Le représentant de l’OMS à la cérémonie, Walker Oladapo, a traduit toute sa reconnaissance au Luxembourg dont le soutien a été déterminant pour la réalisation de ce programme. Il a réaffirmé l’engagement de son institution à accompagner le Burkina Faso, de même que les autres pays, à atteindre leur finalité qui est le renforcement du système de la santé dans l’espace CEDEAO.

Adama SEDGO
Jude SOME
(stagiaire)

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