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© Ambassade par D.R
La Banque mondiale a organisé un panel sur l`irrigation au Sahel le 14 avril 2016 à son siège à Washington |
Une mission de la Banque mondiale a rencontré, le vendredi 26 mai 2016, la délégation de service public d’eau potable du quartier non loti de Tab-Tenga, dans l’arrondissement n° 10 de Ouagadougou.
Le directeur du département Eau de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Ethiopie, Alexander Bakalian, a mis à profit son séjour au « pays des Hommes intègres » pour échanger avec les services de distribution d’eau. Le vendredi 26 mai 2016, il a rencontré la délégation de service public d’eau potable du quartier non loti de Tab-Tenga, dans l’arrondissement n° 10 de Ouagadougou. M. Bakalian a dit être venu s’imprégner du mode de fonctionnement du système délégateur mis en place par l’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) et s’enquérir des difficultés rencontrées. Le chef d’exploitation de la délégation dudit arrondissement, Marcelin Ouédraogo, a fait savoir à l’hôte d’un soir que sa délégation dessert près de 6000 clients avec 5 701 branchements individuels et 31 bornes-fontaines. Le responsable grands comptes et entreprises de l’ONEA, Adama Traoré, a soutenu que la délégation de service public d’eau potable est la continuité de l’ONEA dans les quartiers périphériques. « Nous avons confié la desserte des zones non loties en eau potable à des prestataires privés. Ils ont pour mission la gestion et l’exploitation commerciale des services de l’ONEA », a expliqué M. Traoré. La réalisation des ouvrages et la fourniture des pièces de rechange des bornes-fontaines et des robinets privés sont du ressort de la nationale des eaux. A l’issue de l’entretien, Alexander Bakalian a exprimé sa satisfaction ; car, grâce à cette technique, les populations disposent d’eau potable et de douches internes. Pour lui, des zones inaccessibles aux services de l’ONEA sont aujourd’hui bien servies, ce qui permet de soulager les habitants des quartiers périphériques en matière d’eau potable. « C’est assez intéressant, les acteurs privés font du bon travail et il y a de bons résultats », s’est-il réjoui. A l’en croire, le défi est d’étendre le système à d’autres quartiers. « Nous verrons comment la BM peut participer au financement de certains branchements et à l’extension de la distribution d’eau », a promis le directeur du département Eau de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et l’Ethiopie. Le système de délégation de service public d’eau potable est exécuté dans neuf zones non loties dont sept dans la ville de Ouagadougou et les deux autres à Boromo.
Djakaridia SIRIBIE
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