L’ambassadeur de la République Arabe d’Egypte, Ahmed Zein, a célébré, au cours d’un dîner, le 5 juillet 2013 à Ouagadougou, la fête nationale de son pays.
C’est dans un contexte de crise politique en Egypte que les Egyptiens vivant au Burkina Faso et leurs amis, ont célébré la 61e fête nationale de leur pays à Ouagadougou. En rappel, c’est dans la nuit du 22 au 23 juillet 1952 qu’un groupe d’officiers a renversé le roi Farouk 1er et a pris le pouvoir au pays des pharaons. L’anniversaire de ce jour est devenu la fête nationale d’Egypte. Selon l’ambassadeur Ahmed Zein, la République Arabe d’Egypte a obtenu son indépendance, après 70 ans d’occupation étrangère.
Au cours de cette commémoration, il a magnifié les relations de coopération qui lient son pays à celui des « Hommes intègres ». Il a indiqué que les différentes concertations entre les responsables des deux pays sur les dossiers de la sous-région et au plan international, est le signe de la vitalité de ces relations. Au plan de la coopération bilatérale, l’ambassadeur Zein a fait savoir que son pays met régulièrement à la disposition du Burkina Faso des bourses d’études supérieures. L’Egypte octroie également, des stages aux cadres de la fonction publique burkinabè, dans le domaine de la santé, la justice, la défense, la sécurité, la communication, l’agriculture, l’élevage, a-t-il relevé.
Dans cette dynamique de coopération, plusieurs coopérants égyptiens interviennent dans le domaine de l’enseignement et de la médecine au Burkina Faso, a-t-il ajouté. Ahmed Zein a aussi salué les efforts de médiation et de facilitation entrepris par le président du Faso et qui, selon lui, ont permis le règlement de situations politiques très difficiles dans des pays de la sous-région ouest-africaine. Il a magnifié le travail remarquable de la diplomatie burkinabè, dans un environnement international et sous-régional difficile.
Cette célébration intervient au moment où le président Mohamed Morsi a été remplacé par Adly Mansour. A ce sujet, le représentant de l’Etat égyptien au Burkina Faso a souligné que les soubresauts que traverse son pays sont une phase de la marche de la démocratie, enclenchée depuis le 25 janvier 2011. « C’est une situation temporaire, provisoire qui va conduire nécessairement, à une vie politique et économique stable. Depuis 13 ans, l’Egypte a commencé un cycle de changement, social, économique, politique, interne et externe », précise le diplomate égyptien. Selon lui, la crise que connaît l’Egypte n’est, ni plus ni moins, qu’un mouvement d’expression de liberté. Il dit espérer qu’après 7 000 ans de civilisation, l’Egypte va dépasser les difficultés actuelles.
Ahmed Zein qui quitte le Burkina Faso au plus tard le 15 juillet 2013, a indiqué que son départ n’est pas lié à la situation politique que son pays traverse, en ce moment, mais parce qu’il est admis à faire valoir ses droits à la retraite, depuis le 15 juin dernier et ce, après quatre ans passés au Burkina Faso.
