SEMICA 2016 : Pari tenu

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Publié le vendredi 27 mai 2016 | Sidwaya

© aOuaga.com par Séni Dabo
SEMICA : pas de fusion en 2016 avec PROMIN
Lundi 14 mars 2016. Ouagadougou. Le commissaire général du Salon international de l`énergie, des mines et des carrières (SEMICA), Inoussa Belemtougri, a animé une conférence de presse pour annoncer la tenue effective de la 5e édition en fin mai prochain malgré l`annonce de la fusion avec les Journées de promotion minière (PROMIN) faite par le ministre de l`Energie, des Mines et des Carrières

La cérémonie d’ouverture du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a eu lieu, le 26 mai 2016 à Ouagadougou. Pendant trois jours, en plus des rendez-vous d’affaires, les participants vont mener la réflexion autour du thème : « Transition énergétique et responsabilité sociale des entreprises dans les sociétés minières en Afrique ».

La 5e édition du Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a ouvert ses portes, le jeudi 26 mai 2016, au centre international de conférences de Ouaga 2000. Jusqu’au 28 mai, les professionnels des filières énergie, mine et carrières présents à Ouagadougou auront à se pencher sur un double thème, à savoir « La transition énergétique et la responsabilité sociale des entreprises en Afrique ». A travers 4 grandes conférences, les participants vont tenter de trouver des réponses à des questionnements d’actualité. Dans quelle mesure le secteur minier peut-il contribuer au développement de l’Afrique sur le long terme ? Quels sont les impacts des projets d’exploration et d’exploitation des ressources minérales ? Comment mettre l’activité minière au service de la croissance économique locale et de la réduction de la pauvreté ? Comment améliorer la gouvernance et la transparence des revenus miniers ? Quel rôle les institutions financières de développement ont-elles à jouer dans le secteur minier africain ? Et enfin, quel rôle les entreprises minières devraient jouer pour un développement harmonieux endogène et inclusif de leurs activités ? De l’avis du président du SEMICA, Innocent Bélemtougri, il est urgent de trouver des réponses à ces interrogations car, on assiste ces dernières années, à une augmentation des crises qui opposent les populations aux entreprises minières. De plus, paradoxalement à un tableau énergétique potentiellement reluisant, la situation réelle de l’Afrique, notamment en matière d’électrification, est préoccupante.

« En effet, la capacité de production totale d’électricité de l’Afrique (114 GW) correspond ŕ peu prčs aux 120 GW dont dispose la France pour 65 millions d’habitants. De surcroît, l’âge moyen des équipements atteint 50 voire 60 ans pour certains. Ce qui entraîne des pannes répétitives, aggravées par les phénomčnes climatiques lors de la saison des pluies », a-t-il expliqué. Le président du SEMICA a, par ailleurs, relevé que les nombreuses sources d’énergie autres que le pétrole étant abondantes en Afrique, le mix et la transition énergétiques du continent ont toutes les armes pour être des réussites, pour peu que les acteurs s’y engagent résolument.
Le SEMICA est aussi le lieu pour les participants de faire de bonnes affaires. Ils bénéficieront, pour ce faire, d’une cinquantaine de stands aménagés par les organisateurs et de rencontres « B to B ». Des opportunités dont se réjouit le directeur de Burkina Equipements, Pierre Fonkenell. « Nous sommes partenaires du SEMICA depuis la toute premičre édition et un de ces principaux sponsors, parce que nous estimons que cet évčnement est pour nous un moyen de mettre en avant nos capacités de services », a-t-il confié. Les étudiants présents au salon dans le cadre du « Student program» auront, quant à eux, l’occasion de côtoyer les professionnels du secteur et peut-être la chance de décrocher des contrats de stage ou de travail.

Nadège YE