La Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a organisé, le jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou, un séminaire de sensibilisation au traitement des données médicales d’un individu, au profit des membres de l’Association des promoteurs des cliniques privées du Burkina (APROCLIB).
Les formations sanitaires, soucieuses d’améliorer la qualité des soins de leurs patients n’hésitent pas à s’outiller en technologies de dernière génération. Et pourtant, l’exploitation croissante de ces techniques de l’information et de la communication dans le secteur de la santé entraîne des risques relatifs à la protection de la vie privée et au traitement des données. Pour éviter de telles situations, la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) a initié le jeudi 26 mai 2016 à Ouagadougou, une séance de sensibilisation du personnel des cliniques privées sur le thème : «Enjeux de la protection des données personnelles et de la vie privée des patients à l’ère du numérique». Selon la présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo/ Bonané, le traitement des données médicales est parfois source de dérives, entraînant une méfiance des patients quant à la protection de leurs données sensibles. «Ce séminaire vise à informer et à échanger avec les promoteurs de cliniques privées et les professionnels de la santé sur les mesures sécuritaires à prendre», a-t-elle indiqué. Pour le secrétaire général de l’Association des promoteurs des cliniques privées du Burkina (APROCLIB), Dr. Alain Diédon Hien, la question de la protection des données personnelles n’est plus à discuter. «C’est conscient des risques de violations des données personnelles malgré les règles d’éthique et de déontologie, que nous nous ouvrons davantage à l’expertise de l’institution en charge de la protection des données personnelles et de la vie privée», a-t-il souligné. «Vos recommandations seront les bienvenues pour une meilleure prise en COMPTE DE la protection des données personnelles et de la vie privée dans nos cliniques», a rassuré M. Hien, tout en invitant ses membres à engager des échanges fructueux en vue de mieux sécuriser la vie privée de leurs patients.
Abdoulaye BALBONE
Bénédicte SANKARA
(Stagiaire)