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Burkina: ouverture ce jeudi d’un salon dédié aux mines et à l’énergie
Publié le jeudi 26 mai 2016  |  AIB
SEMICA
© aOuaga.com par Séni Dabo
SEMICA : pas de fusion en 2016 avec PROMIN
Lundi 14 mars 2016. Ouagadougou. Le commissaire général du Salon international de l`énergie, des mines et des carrières (SEMICA), Inoussa Belemtougri, a animé une conférence de presse pour annoncer la tenue effective de la 5e édition en fin mai prochain malgré l`annonce de la fusion avec les Journées de promotion minière (PROMIN) faite par le ministre de l`Energie, des Mines et des Carrières




Ouagadougou - Le 5e Salon international de l’énergie, des mines et des carrières (SEMICA) a ouvert ses portes jeudi à Ouagadougou, avec un «nouveau vent d’espoir» de créer davantage de marchés pour les professionnels et de la visibilité pour les innovations, a constaté l’AIB.

S’exprimant à l’ouverture du salon, le promoteur de l’évènement, Innocent Belemtougri a expliqué que «le SEMICA, c’est le lieu où l’Afrique se vend aux investisseurs», ajoutant que les secteurs de l’énergie et des mines sont des secteurs où il y a beaucoup de technologies qui viennent d’ailleurs.

«(…) et nous avons besoin de cet échange afin de développer ces secteurs», a-t-il indiqué.

Pour l’édition de 2016, une cinquantaine de stands sont montés et 3 000 visiteurs sont attendus a expliqué le président du Salon international de l’Energie, des mines et des carrières (SEMICA).

Placé sous le double thème : «Transition Énergétique & RSE dans les Entreprises Minières en Afrique», le SEMICA 2016 est organisé autour de quatre objectifs à savoir la participation, l’échange, la communication et la responsabilité.

M. Belemtougri a soutenu que l’Afrique est un gigantesque chantier de développement énergétique.

Il a en en outre confié que la Banque Mondiale estime à 40 milliards d'Euros, le montant annuel à investir pendant 10 ans pour rattraper le retard et accompagner la croissance de la demande.

Boom minier

Le représentant de Caterpillar au Burkina Faso, partenaire du SEMICA depuis maintenant 5 ans, a pour sa part estimé que cet évènement est un moyen pour mettre avant les capacités de sa structure au Burkina Faso.

«Nous accompagnons les sociétés liées à l’énergie, (…) et depuis 10 ans les sociétés minières, donc nous souhaitons pouvoir montrer notre volonté d’accompagnement au développement du Burkina Faso», affirmé Pierre Fonkenell.

Depuis 2009, l’or a détrôné le coton qui était depuis 1960, le premier produit d’exportation du Burkina Faso.

Selon les estimations, les ressources aurifères participent pour plus de 12% dans la formation du Produit intérieur brut (PIB) du Burkina.

Le gouvernement burkinabè a reçu en 2013 des 29 sociétés minières, près 197, 3 milliards de francs CFA au titre d’impôts et taxes, selon l’Initiative pour la transparence des industries extractives du Burkina (ITIE-BF).

La même source soutient que six des huit grandes mines industrielles emploient 5 721 nationaux et 368 étrangers, les autres sociétés minières employant plus de 7 000 nationaux et 474 non nationaux.

Malgré ces potentialité minières en 2014 le Burkina Faso était classé 183 sur un total de 188, selon l’indice de développement humain et plus de 40% de ses 19 millions d’habitants vivent en-dessous du seuil de pauvreté.

En fin juin 2015, sous le régime de la transition, les députés ont adopté un nouveau Code minier pour que les populations bénéficient davantage des retombées, l’ancien code étant jugé très favorable aux investisseurs par la Société civile.

Agence d’Information du Burkina

fo-ndt/taa
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