Les agents du ministère du Commerce burkinabè, chargés du contrôle économique et de la répression des fraudes, ont contrôlé à Ouagadougou, les produits de grande consommation dont l’huile, le sucre, le lait et le riz dans de grandes alimentations, à moins de deux semaines du ramadan, a constaté mardi un journaliste de ALERTE INFO.
L’huile, le sucre, le lait, le beurre, les jus, les boissons, le riz, les sardines, les pâtes alimentaires, la farine et le gaz butane sont essentiellement les produits contrôlés par l’une des équipes de la Direction générale du Contrôle économique et de la Répression des Fraudes (DGCRF) dans plus d’une dizaine de grandes surfaces de vente en détail dans le Centre-est de la capitale burkinabè, a-t-on constaté.
Le travail vérificateur a consisté à contrôler l’indication et le respect des prix de vente maximum autorisé ou des marges fixées par l’Etat, le respect relatif à la facturation et la qualité des produits, notamment la date de péremption des produits ci-dessus cités.
Les contrôleurs ont indiqué qu’à l’issue de leur vérification, les commerçants, majoritairement des détaillants, devront amener des pièces justificatives de leurs articles à leur direction afin qu’ils puissent vérifier "le respect de la règlementation en matière de règles et de la concurrence".
Le contrôle qui concerne non seulement les importateurs, producteurs, grossistes mais aussi les grandes alimentations et boutiques de quartiers, s’étendra sur toute l’étendue du territoire national sur environ un mois, selon une note de la DGCRF.
Le sucre, aliment fortement consommé pendant le mois de ramadan est vendu dans ces lieux à 750 francs CFA le paquet et le kilogramme du sucre en poudre coûte 500 FCFA.
"Le présent contrôle a pour but de s’assurer du respect de la règlementation en matière de prix, de facturation, de l’information du consommateur et de qualité", a déclaré le premier responsable du DGCRF, Abdoulaye Domboué Coulibaly, martelant que les "contrevenants seront sanctionnés conformément aux textes en vigueur".
Le 26 avril, le gouvernement a pris des mesures en vue de réduire les prix des produits de grande consommation. "C’est dans le cadre de la mise en œuvre de ces mesures que le ministère du Commerce a initié ce contrôle en vue de lutter contre la vie chère", a-t-il expliqué.
BBO