La 1re revue sectorielle des projets et programmes sous la tutelle technique du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) s’est tenue le mercredi 25 mai 2016 à Ouagadougou. Les acteurs ont évalué les performances de ces instruments et proposé des solutions appropriées pour une gestion transparente des projets.
Les agents du Ministère de l’économie, des finances et du développement (MINEFID) se sont réunis, le mercredi 25 mai 2016 à Ouagadougou, pour dégager des perspectives afin que les projets et programmes qui sont sous la tutelle de leur département soient mieux exécutés en 2016. Placé sous le thème : « Le contrôle interne dans les projets et programmes : quelle contribution à l’amélioration de la gouvernance des projets ? », les acteurs vont identifier les facteurs susceptibles de favoriser ou d’entraver la bonne exécution des activités des projets et programmes, proposer des solutions aux difficultés rencontrées et dégager des perspectives. Pour le secrétaire général du MINEFID, Justin Nikièma, les projets et programmes de développement constituent des instruments importants dans la mise en œuvre de la Politique sectorielle de l’économie et des finances (POSEF). Leurs performances selon lui, devront d’une part contribuer à l’amélioration de la gestion macroéconomique, à la mobilisation des ressources, à la programmation budgétaire et à la gestion des dépenses. D’autre part, elles vont œuvrer au contrôle et à la gestion économique et financière internationale. M. Nikièma a noté que l’année 2015 a connu des difficultés, compte tenu des événements sociaux qu’a traversés le Burkina Faso. Mais néanmoins à l’en croire, les projets et programmes ont connu une bonne exécution. En effet, jusqu’en décembre 2015, sur une planification budgétaire de 10, 378 milliards de F CFA, les dépenses se sont élevées à 8, 449 milliards de F CFA, soit un taux d’exécution financière de 80,81%. « Comparé à l’année antérieure, il y a une légère amélioration du niveau d’exécution de 1,46 point par rapport à 2014. Quant au bilan physique, il ressort un taux d’exécution global de 78,11%, en légère baisse par rapport à 81,23 % en 2014 », a confié le secrétaire général du MINEFID, Justin Nikièma. Il a, par ailleurs, souligné que ce bilan fait ressortir que les projets et programmes ont tout de même contribué à l’atteinte des objectifs spécifiques de la politique sectorielle, notamment à travers des formations, des études, des équipements et des investissements. Mais des difficultés telles que le déblocage tardif des ressources financières ont émaillé la mise en œuvre des activités. En témoigne, l’année 2015 qui a été une année d’austérité budgétaire. « Pour 2016, nous sommes sur une bonne lancée car la loi de finance rectificative a été adoptée bien que nous accusions un retard de cinq mois. Avec l’appui de nos partenaires techniques et financiers, nous espérons que nos activités programmées pour l’année 2016 seront bien menées », a rassuré M. Nikièma
Afsétou SAWADOGO