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Ouagadougou : Atelier d`évaluation de l`OCADES Caritas Burkina |
L’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas-Burkina a lancé, le mardi 24 mai 2016 à Ouagadougou, son programme d’amélioration des conditions d’accès à l’eau, dénommé ’’Waterfall’’.
Offrir de l’eau potable à 9000 personnes et renforcer les connaissances en hygiène de l’eau, construire des latrines pour 5000 personnes, appuyer la gouvernance locale des services d’eau et d’assainissement de cinq communes rurales du Burkina Faso et installer un système de maintenance des points d’eau dans ces communes. Tels sont les objectifs que s’est assigné l’Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES) Caritas-Burkina en partenariat avec Philip Morris International. Elle a lancé le mardi 24 mai 2016, un programme d’amélioration des conditions d’accès à l’eau, dénommé ’’Waterfall’’. D’une durée d’un an, ce programme qui couvre cinq communes de la région des Haut-Bassins à savoir, Dandé, Fô, Bahama, Koundougou, Kandiéna et dans deux pays de la sous-région, le Sénégal et la Mali, est financé à environ 275 MILLIONS de francs CFA par Philip Morris International. Selon le secrétaire général de l’OCADES, Père Isidore Ouédraogo, le programme ‘’Waterfall’’, loin d’être un simple approvisionnement en eau potable pour les populations bénéficiaires, va permettre de renforcer la résilience de celles-ci à travers des activités génératrices de revenus. «En plus de l’approvisionnement en eau, il sera question d’aménagement de terres pour les maraîchers, de dotation des producteurs en petits équipements agricoles, de renforcement des capacités des bénéficiaires…», a-t-il indiqué. Et d’ajouter que c’est un programme structurant qui va permettre d’améliorer substantiellement les conditions de vie des populations dans la perspective du développement humain intégral. Le directeur régional Afrique de l’Ouest de Philip Morris International, Philippe Van Gils, a par ailleurs souligné que ce type de programme fait partie des priorités de sa culture d’entreprise, qui investit depuis près de 60 ans dans cinq principaux domaines que sont l’accès à l’éducation, les conditions de vie en zone rurale, la violence domestique, le renforcement de capacités des femmes et l’aide aux victimes des catastrophes naturelles.
Un appel à l’endroit des autres partenaires
Selon lui, 30% de la population rurale n’a pas accès à l’eau potable. Toute chose qui conforte sa société dans son choix d’investir dans le secteur afin de permettre aux bénéficiaires de jouir de leur droit d’avoir accès à l’eau en fonction de leurs besoins. «Nous sommes convaincus que l’accès à l’eau est un facteur primordial de l’éradication de la famine, de la pauvreté et joue un rôle-clé dans le développement humain», a expliqué M. Van Gils. Il a rappelé qu’en tant qu’entreprise, la création de partenariats locaux, la transparence et la confiance sont les éléments essentiels pour la réalisation de tel projet. Et pour appuyer les populations dans leur quête permanente de bien-être, il a lancé un appel aux organisations non-gouvernementales et aux collectivités locales afin qu’elles s’unissent. Le secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’Assainissement, Alassoun Sori, a loué l’initiative qui vient renforcer, selon lui, les efforts déjà consentis par le gouvernement afin l’améliorer l’accès à l’eau des populations. Quant à la représentante des communes bénéficiaires, elle a remercié les donateurs et promis que bon usage sera fait des réalisations.
Donald Wendpouiré NIKIEMA
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