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Burkina : mort de deux Koglweogo, Simon Compaoré s’invite dans le débat
Publié le mercredi 25 mai 2016  |  Afrique sur 7
Incendies
© aOuaga.com par Séni Dabo
Incendies de commerces à Ouaga : les éclairages du ministre en charge de la sécurité intérieure
Mardi 1er mars 2016. Ouagadougou. Le ministre de l`Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité intérieure, Simon Compaoré, a échangé avec des journalistes sur les derniers incendies au marché 14 yaar et le long du mur du ministère en charge de l`environnement




Simon Compaoré n’a pas voulu passer sous silence la mort de deux membres des Koglweogo lors d’un affrontement avec des bandits le jeudi dernier. Le ministre de la sécurité a donc profité de cet incident malheureux pour interpeller ce groupe d’autodéfense sur la nécessité de travailler en étroite collaboration avec les forces de défense et de sécurité, nous rapporte AIB.

Simon Compaoré dézingue les Koglweogo

Pour le ministre burkinabè de la Sécurité, Simon Compaoré, aucune occasion n’est mauvaise pour tirer des enseignements des évènements qui surviennent. L’affrontement entre les combattants des Koglweogo et des bandits de grand chemin à Silly (Sissili, Centre-ouest) le jeudi 19 mai dernier, dont le bilan fait état de «deux Koglweogo mortellement atteints et 24 de leurs engins incendiés», n’a nullement laissé indifférent le sécurocrate en chef du pays des hommes intègres. Pour Compaoré : « À quelque chose malheur est bon. Ce qui veut dire que ces unités locales de sécurité ont besoin de travailler avec les forces de défense et de sécurité » avant de marteler que «le dernier mot revient aux forces de défense et de sécurité».

Notons que ce groupe d’autodéfense a été créé par des populations rurales pour pallier l’absence des forces de défense et de sécurité quant à la sécurisation de leur zone. Mais cette noble mission a fini par faire déchanter plus d’un, compte tenu des violations flagrantes des droits de l’homme dont les Koglweogo se sont rendus coupables. Toutes les tentatives pour les autorités sécuritaires de mettre cette milice devant ses responsabilités sont restées, jusque-là, lettre morte. C’est donc à juste titre que le ministre Compaoré a à nouveau relancé le débat qui avait déjà créé des émules au sein de la classe politique.

Les Koglweogo sont indésirables, mais leurs actions sur le terrain permettent de suppléer l’insuffisance des forces de l’ordre. Doit-on les dissoudre ou plutôt les encadrer ? Le débat est donc relancé au Faso.
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