Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélémy Kéré, a animé une conférence de presse vers la fin de la matinée du 22 mai 2016 à Ouagadougou. Elle a porté sur le tout premier bilan du déroulement des élections municipales sur le territoire national un peu plus de 3 heures après l’ouverture des bureaux de vote.
Dans sa déclaration liminaire, le président de la CENI a relevé que le scrutin est administré dans toutes les communes du Burkina en dehors de trois d’entre elles où les élections n’auront pas lieu pour des raisons sécuritaires. Il s’agit des communes de Zogoré dans la province du Yatenga, de Béguédo dans le Boulgou et Bouroum-Bouroum dans le Poni. De l’avis de Me Barthélémy Kéré, la plupart des bureaux de vote ont ouvert à l’heure, le matériel électoral est disponible et les insuffisances relevées ont été vite comblées, les membres des bureaux de vite et les agents de sécurité étaient présents. Au moment où le président de la CENI s’adressait à la presse à 10h passées, tout se passait globalement bien comme il l’a laissé entendre. Toutefois,ce tableau enthousiaste contraste avec la faible affluence des électeurs relevée par Me Kéré et d’autres difficultés. Il s’agitt d’entraves à l’exercice du vote dans des localités comme Dapélogo dans la province de l’Oubritenga où cette situation concerne 11 bureaux de vote sur un total de 42, de retraits de cartes à des fins inavouées à Manga dans la province du Zoundwéogo et à Ouagadougou et contre lesquels la CENI a souhaité que des investigations soient menées. Dans l’optique de trouver des solutions aux difficultés notifiées, la nationale des élections, selon son président, a interpellé les responsables des partis politiques pour qu’ils appellent leurs militants au calme et à la retenue.
Pour ces élections, ce sont initialement 5 (39 384 électeurs qui sont appelés dans 17 938 bureaux de vote pour élire 19 624 conseillers municipaux qui auront à charge la gestion de 349 communes du Burkina et les 19 arrondissements de Ouagadougou et de Bobo. Les candidats proviennent d’une formation politique, de 12 regroupements d’indépendants et de 72 partis politiques.
S.D