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Justice-Burkina Faso: une session ordinaire du CSM sur fond de crise le 8 juillet
Publié le dimanche 7 juillet 2013   |  Xinhua


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© Présidence par DR
Sommet sur la sûreté et la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée
Lundi 24 juin 2013. Yaoundé (Cameroun). Avant de quitter Yaoundé, le Président du Faso Blaise Compaoré s’est exprimé face à la presse sur la participation du Burkina au sommet


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OUAGADOUGOU -- Le président burkinabé Blaise Compaoré, président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), présidera le 8 juillet 2013 à Ouagadougou la session ordinaire dudit conseil, indique samedi un communiqué de presse de la direction de la communication de la présidence.

Cette session qui intervient au moment où l'institution judiciaire traverse une crise qui porte atteinte à sa dignité et à son honneur, permettra au président Blaise Compaoré et aux représentants de la famille judiciaire d'examiner un projet de mouvement de magistrats, d'intégration et de nomination de nouveaux magistrats et des questions diverses, notamment celles liées à la corruption et à l'indépendance de la magistrature.

Selon les observateurs, la célérité de la tenue de cette session peut être liée aux multiples faits avérés ou supposés de corruption de magistrats qui défraient la chronique depuis quelques semaines au Burkina, ainsi que la remise en cause de l'indépendance de la justice par des ministres de la république.

Une ténébreuse affaire dite des "23,5 kg d'or" d'une valeur de près de 600 millions de F CFA oppose les magistrats à leur ministre de tutelle et au ministre en charge des Mines, parce que ces derniers trouvent que le verdict livré par les juridictions ne correspondant à la réalité des faits et que des magistrats qui ont certainement jugé l'affaire ont été corrompus, sans toutefois pouvoir apporter la preuve de leurs allégations.

Ils s'en sont suivies des déclarations rendues publiques des syndicats des magistrats ainsi que du Bâtonnier de l'Ordre des Avocats qui montrent, s'il en était encore besoin, que la décision des tribunaux de première instance confirmée par la juridiction supérieure est exécutoire, sans autre forme de procès.

Les syndicats tout comme l'Ordre des Avocats qui font de la priorité des priorités l'indépendance de la magistrature, reconnaissent et confirment que la corruption a gangréné le Palais de justice de Ouagadougou qualifié de "Rood Roko, le Grand marché de Ouagadougou" où on traite toutes sortes d'affaires.

Ils souhaitent par conséquent que le ministre en charge de la justice et le Conseil supérieur de la magistrature prennent leurs responsabilités pour donner à ce corps toute sa noblesse en l'extirpant des brebis galeuses.

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