Au moins 81 zones à risques ont été recensées et 24.000 agents de sécurité mobilisés pour assurer le bon déroulement des élections municipales de dimanche prochain au Burkina Faso, a-t-on appris jeudi auprès des organisateurs du scrutin.
Selon le chef d'état-major de la Gendarmerie nationale, le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly par ailleurs chargé de la sécurité du scrutin, ces 24.000 agents proviennent de tous les corps de sécurité, y compris les retraités.
Ouverte depuis le 7 mai dernier, la campagne électorale se poursuit timidement sur toute l'étendue du territoire national et prend fin le 20 mai. Quelques actes de violences ont été enregistrés dans le déroulement de cette campagne.
Le siège de la Commission électorale communale indépendante (CECI) de Béguédo dans la province du Boulgou a été pris pour cible par des manifestants, le jeudi 12 mai 2016, causant d'énormes dégâts, tandis que celui de Bouroum Bouroum a été incendié le 17 mai par des individus non encore identifiés.
Le colonel Tuandaba Marcel Coulibaly a indiqué que ses services ont repéré 81 zones à risque. Cependant, a-t-il rassuré : "nous sommes en train de prendre des dispositions par rapport à ces zones. Nous allons échanger avec la CENI, voir s'il n'y a pas d'autres zones dont le niveau de risque est aussi élevé pour pouvoir les prendre en compte".
Au total, 156.693 candidats, 98.926 hommes (63,13%) et 57.767 femmes 36,86%), vont se disputer 19.624 sièges dans 9.299 circonscriptions électorales.
5.539.384 électeurs sont inscrits sur la liste électorale et ont été répartis dans 17.938 bureaux de vote. Fin