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Le parti au pouvoir maintient ses marches-meetings de ce samedi à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso
Publié le samedi 6 juillet 2013   |  Agence de Presse Africaine


Assimi
© Autre presse
Assimi Kouanda, secrétaire exécutif national et président du bureau politique national du CDP


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Ouagadougou (Burkina) - Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti au pouvoir au Burkina Faso, maintient ses marches-meetings « pour la paix sociale et la démocratie » ce samedi dans les deux plus grandes villes du pays (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), a constaté APA dans la capitale burkinabè.

C'est mercredi dernier que le CDP a annoncé, lors d'une conférence de presse, sa décision de faire des marches-meetings, ce 6 juillet à Ouagadougou et à Bobo-Dioulasso sous le thème : « Paix sociale, consolidation de la démocratie et développement ».

Au lendemain de cette annonce, le Chef de file de l'opposition politique burkinabè (CFOP-B), Zéphirin Diabré, avait attiré l'attention des responsables du CDP, leur disant que cette manifestation était de nature à perturber la paix sociale.

Il avait, de ce fait, appelé les populations à boycotter cette manifestation du parti au pouvoir.

Du côté des organisateurs, notamment le Secrétaire exécutif national, Assimy Kouanda, a affirmé que la décision de mener cette activité est « tout à fait en conformité avec la Constitution ainsi qu'avec les lois et les règlements de la République ».

Raison pour laquelle le CDP a maintenu ses marches-meetings.

Par ailleurs, le parti au pouvoir, dans une déclaration rendue publique vendredi, « prend à témoin l'opinion publique nationale et internationale sur le fait que les manifestations d'autres partis politiques n'ont jamais été perturbées par nos nombreux militants malgré les provocations en tout genre dont certains partis sont passés maîtres ».

A Ouagadougou, dès 8 heures ce samedi, la place de la Nation était prise d'assaut par les marcheurs, alors que la marche devrait démarrer aux environs de 10 heures.

La 29 juin dernier le CFOP-B avait organisé une manifestation similaire pour protester contre la mise en place du Sénat, 2e chambre parlementaire au Burkina Faso.

La marche qui avait rassemblé plus de 50 000 personnes (selon les organisateurs) avait été dispersée à coup de grenades lacrymogènes, faisant une vingtaine de blessés.

ALK/od/APA

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