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Zéphirin Diabré et la politique de la chaise vide de l’opposition : « On nous a habitués aux entourloupes »
Publié le samedi 6 juillet 2013   |  Burkina24


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© aOuaga.com par A.O
Prise de contact du nouveau chef de l`opposition du Burkina Zéphirin Diabré avec les autres opposants
photo : Zéphirin Diabré nouveau chef de l`opposition du Burkina


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Il est reproché à l’opposition d’avoir trop tendance à rouspéter contre certaines grandes décisions de la vie nationale alors qu’elle a refusé de participer aux instances qui les ont prises. Comme si elle tentait de se prévaloir de sa propre turpitude. Mais Zéphirin Diabré justifie la politique de la chaise vide de l’opposition par une rupture de confiance entre elle et le pouvoir.

C’était à l’occasion de la « conférence de presse-riposte » que le chef de file de l’opposition politique a tenue au lendemain de la déclaration du CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) de marcher pour la paix. Un confrère lui a signifié que l’opposition avait tendance à se dérober aux grandes instances de concertations pour ensuite les vilipender, alors qu’elle pouvait donner son point de vue intra muros.

Zéphirin Diabré s’est défendu et a rejeté la faute sur ceux d’en face, qui usent de tromperie, et foi de Diabré, sont doués dans l’art des « entourloupes ». Et c’est après des « expériences d’instrumentalisation » de la participation de l’opposition à des cadres dits de concertations que celle-ci a décidé de jouer à fond la carte de la méfiance et donc, de la chaise vide.

Tromperie

Prenant le cas précis du Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP), il lui trouve d’abord un caractère « non constitutionnel ». Ensuite, des préalables réclamés par l’opposition, notamment qu’il n’y soit pas discuté de la question de l’article 37 de la Constitution, n’ont pas été acceptés.

Enfin, il prend l’opinion à témoin sur la clôture des assises nationales sur les réformes politiques qui a été « une tromperie ». « On a dit au début que les questions non consensuelles seront laissées en l’état, mais lors de la clôture, le président n’a-t-il pas dit qu’elles feront l’objet de discussions ultérieures ? », interroge Zeph, sourire aux lèvres.

Soit. Mais l’opposition a tout de même profité de certaines conclusions de ce CCRP, rebondit un journaliste, notamment sur le nombre de députés qui a augmenté. Zéphirin Diabré rétorque que ce n’est qu’une application de la loi car avant, dit-il, le Burkina était dans « l’illégalité ». Les provinces à un seul député était une entorse de la loi, à son avis, et que le CCRP décide de corriger cela n’est qu’un retour à la légalité.
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