Alassane* est sage-femme dans la province de Boulgou, au centre-est du Burkina Faso. Pour ce nouvel épisode de notre série sur l'argent des Africains, il nous a ouvert son portefeuille.
« J’ai voulu aider les femmes à accoucher », explique Alassane. Depuis quatre ans, ce Burkinabé est maïeuticien, c’est à dire sage-femme. Il officie à l’hôpital public de Tenkodogo, dans le centre-est du Burkina Faso où il a été affecté à la fin de ses études en 2012.
Des accouchements qui frôlent le drame
Seul sage-femme pour un zone couvrant 17 000 habitants, le jeune fonctionnaire doit bien souvent composer avec les moyens du bord. C’est-à-dire avec trois fois rien. Manque de matériel et de personnel : le quotidien du jeune médecin consiste à s’adapter aux cas qui se présentent. « Les femmes accouchent sans avoir fait d’examen. Ici il n’y a pas d’échographie », déplore-t-il.
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