Le Conseil économique et social (CES) a invité, mercredi, les Burkinabé à « un vote massif et dans la paix» à l’occasion des élections municipales du 22 mai 2016, a appris APA auprès de ses responsables.
Ce scrutin devrait permettre au pays de parachever le long processus enclenché depuis l’ouverture de la transition politique post insurrectionnelle et «montrer à la face du monde que le Burkina Faso a définitivement tourné une page de son histoire», selon une déclaration du CES signée par son président, Dr Moise Napon, un des leaders religieux les plus influents du pays.
Le CES appelle les Burkinabé à avoir «à l’esprit que le scrutin n’est qu’une compétition électorale et qu’au-delà des convictions politiques et des différences de vision pour le développement national ou local», l’essentiel est de préserver l’unité et la stabilité du Burkina Faso.
«La violence engendre la violence et le désordre, deux situations qui ne sont guère favorables au développement et à la construction d’une Nation», prévient le CES qui fustige les actes de violence et d’incivisme qui ont émaillé le pays, ces derniers mois.
Evoquant l’incivisme routier ayant conduit à la mort d’un policier à Ouagadougou, l’incendie d’un car dans l’enceinte de la gendarmerie à Ziniaré, l’incendie des maisons de gendarmes à Dédougou (Ouest), l’incendie du drapeau national et des infrastructures scolaires à Nagaré (est), l’incendies des moyens de locomotion des enseignants au Centre-est, l’agression du député Laurent Bado, le CES s’insurge contre «un incivisme inqualifiable et même intolérable».
Aussi, tous les burkinabé sont-ils invités, «à travers un sursaut d’orgueil», à s’engager résolument pour «un scrutin crédible, transparent et apaisé».
TT/te/APA