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Le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle Jean Claude Bouda |
Le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle a animé une conférence de presse, le mardi 17 mai 2016 à Ouagadougou. Il a fait le point de l’opération de recrutement des 4 200 enseignants pour l’éducation nationale.
Débuté le 31 mars 2016, le dépôt des candidatures pour le recrutement de 4 200 enseignants pour le compte du Programme « emplois-jeunes pour l’éducation nationale » (PEJEN) est clos depuis le 14 mai 2016. C’est pour faire le point de la première phase de ce programme que le ministre de la Jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle a animé un point de presse, le mardi 17 mai 2016, à Ouagadougou. Selon le ministre Jean Claude Bouda, le programme a enregistré 5168 candidatures, soit un taux de participation au programme de 123,04% par rapport au nombre de postes à pourvoir. « Nous avons été agréablement surpris par le nombre de candidat. Au regard des chiffres, nous pouvons affirmer que ce programme a suscité un réel engouement. Même, s’il y a beaucoup de disparités entre les régions », a soutenu le ministre en charge de l’insertion professionnelle. Il a réaffirmé que le PEJEN est une réponse au chômage des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur. L’étape suivante, a-t-il dit, c’est la sélection des bénéficiaires du programme. A cet effet, il a fait savoir que des comités régionaux de sélection ont été mis en place dans chacune des régions. Ces derniers sont placés sous la supervision des gouverneurs. Quels seront les critères de sélection ? « Dans l’optique d’avoir des enseignants de qualité dans le cadre du programme, le principal critère de sélection retenu est l’excellence. C’est-à-dire les meilleures mentions obtenues pour le diplôme requis », a répondu le ministre. Il a indiqué que les candidats bénéficieront d’une formation théorique et pratique de six mois à l’Ecole nationale supérieure de Koudougou et à l’Institut des sciences(IDS). M. Bouda a fait comprendre que cet engagement du président du Faso vise à combler le déficit d’enseignants dans l’enseignement post-primaire. Le programme permettra en cinq ans, d’engager dans l’enseignement post primaire 16 800 jeunes ayant le niveau Bac+ 2, a rappelé Jean Claude Bouda.
Boudayinga J-M THIENON
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