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lancement de l’édition 2014 de la Compétition des plans d’affaires (COPA) par la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) |
La Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) a tenu le mardi 17 mai 2016 à Ouagadougou une rencontre d’information avec les banquiers, sur le nouveau décret régissant la fixation du capital social pour la création des sociétés à responsabilité limitée.
Le 3 mai 2016, le gouvernement du Burkina Faso a pris un décret qui donne la liberté aux associés de fixer le montant du capital social d’une société à responsabilité limitée(SARL). Ce capital est divisé en parts sociales égales dont la valeur nominale est au moins à 5000 FCFA. Ce décret abroge une partie de celui de 2014 notamment son article 3 qui fixait ce montant à au moins 100 000 FCFA. C’est pourquoi la Maison de l’entreprise du Burkina Faso (MEBF) a tenu une rencontre, ce mardi 17 mai 2016, pour informer les responsables des banques sur le décret qui répond selon elle, aux dispositions de l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA). L’objectif étant de les inviter à prendre des dispositions nécessaires pour faciliter l’ouverture des comptes commerciaux par les entreprises dans leurs établissements financiers.
Le Secrétaire général (SG) du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Sibiri Sanou, a rappelé que depuis une décennie, le Burkina Faso s’est engagé dans un processus d’amélioration de son climat des affaires dans le but d’encourager la création des entreprises. D’où l’importance de ce nouveau décret qui démontre une fois, de l’avis du secrétaire général, la volonté du gouvernement d’approfondir les réformes du climat des affaires. « Il nous appartient de prendre des dispositions idoines au sein de nos structures et organisations respectives pour rendre effective la mise en œuvre de cette mesure », a émis M. Sanou. Pour lui, la mise en place de plusieurs structures telles qur les Centres de formalités des entreprises (CEFORE), les centres de gestions agréés, les tribunaux de commerce ont permis d’accroître le nombre de création des entreprises aux CEFORE de 2581 en 2006 à 7564 en 2015. «Néanmoins, une étude de 2011 indiquait que sur 100 entreprises fermées, 77,27% étaient des entreprises individuelles et 22,73% des entreprises sociétaires». a-t-il déploré. C’est pourquoi il est donc nécessaire de l’avis du SG, d’encourager les promoteurs à créer des sociétés. Surtout que les pays comme la Côte d’Ivoire, le Bénin et le Sénégal qui ont devancé le Burkina, dans la réduction du capital minimum, ont vu l’accroissement de leurs SARL et l’amélioration de leur classement dans le rapport Doing Business.
Adama SEDGO
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