Soutien à la paix en Afrique : "Western Accord 2016" préconise la mutualisation des compétences

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Publié le mercredi 18 mai 2016 | Sidwaya

© Autre presse par DR
Le général de brigade Pingrenoma Zagré.

La hiérarchie militaire burkinabè a sonné le glas des manœuvres militaires de la 4e édition de l’exercice «Western Accord«, le vendredi 13 mai 2016 dans la caserne de l’Ecole nationale de sous-officiers d’active (ENSOA) située au camp général-Bila-Zagré de Kamboinsin, à la périphérie-nord de Ouagadougou. Le commandement s’est dit satisfait des objectifs atteints.

Initiée par les Etats-Unis d’Amérique via le commandement américain pour l’Afrique (USAFRICOM), l’édition 2016 de l’exercice «Western Accord« qui se déroulait au Burkina Faso s’est terminée, le vendredi 13 mai 2016, sous des notes de satisfaction. L’instruction didactique et la conduite des opérations ont été les deux phases de l’exercice. Au plan théorique, des rubriques comme le commandement d’une mission de paix, la protection des civils, la prise en compte des groupes armés et la méthode globale de planification des missions ont été dispensées aux participants. Le Premier ministre, Paul Kaba Thièba qui a présidé, la cérémonie de clôture a exprimé tout le satisfecit du gouvernement burkinabè. Pour lui, les participants à la manœuvre ont abattu du bon boulot. Aussi, le chef du gouvernement a confié qu’il espère que l’exercice a permis aux officiers ayant pris part de renforcer leurs aptitudes en matière de commandement et de maintien de la paix. A tous les pays partenaires et surtout au gouvernement américain, bras financier de l’exercice, l’exécutif burkinabè a exprimé la reconnaissance du «pays des Hommes intègres« pour leur disponibilité. Le Chef d’état-major général des armées (CEMGA), Pingrenoma Zagré, pour sa part, a indiqué que les manœuvres ont été bien accomplies.
Il a affirmé qu’au plan de la protection des civils, des thèmes sur les violences intercommunautaires, religieuses ou ethniques, le respect de la diversité culturelle, l’assistance humanitaire, l’exploitation et les abus sexuels (…) ont été développés. Pour l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso, Tulinabo Mushingi, l‘exercice a été un succès et une belle occasion de brassage des armées. «Nous savons que l’équipe qui a pris part à cet exercice sera plus forte et mieux préparée pour les futures missions onusiennes«, a rassuré le diplomate. Il a salué les forces armées burkinabè qui se sont engagées dans les opérations de maintien de la paix depuis 2008. Tout en appréciant la qualité des relations civilo-militaires entre les USA et le Burkina Faso, l’ambassadeur Mushingi a indiqué que son pays est satisfait du niveau de collaboration militaire et que « l’Oncle Sam » ne ménagera aucun effort pour soutenir les armées africaines. Pour les officiers participant aux manœuvres, à l’image du lieutenant-colonel Mamadou Mboup du Sénégal, l’exercice est une expérience enrichissante qui va permettre de rendre plus opérationnels les chefs de poste de commandement en période de maintien de paix.

Wanlé Gérard COULIBALY