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© aOuaga.com par A.O
La Fédération internationale des femmes pour la paix a célébré le 15 mai à Ouagadougou la Journée internationale des familles à travers un hommage aux victimes de l`insurrection populaire, du putsch avorté et des attaques terroristes de mi-janvier |
La Fédération des femmes pour la paix mondiale et la Fédération pour la paix universelle ont commémoré, la Journée internationale des familles, le dimanche 15 mai 2016 à Ouagadougou.
La Fédération des femmes pour la paix mondiale (FFPM) et la Fédération pour la paix universelle (FPU) reconnaissent que la famille est la plus importante institution humaine. C’est fort de cette conviction, que les deux fédérations ont commémoré, la Journée internationale des familles, le 15 mai 2016 à Ouagadougou. Cette célébration a été l’occasion pour les organisateurs, de mettre en exergue le rôle dévolu aux familles dans la recherche de la paix dans le monde. A leur avis, les familles se doivent dans cette quête, d’intégrer Dieu (et peu importe la religion) comme un membre à part entière. Selon eux, c’est dans le cocon familial que les valeurs de civisme, de patriotisme et d’amour du prochain doivent être inculquées, gages d’une vie saine pour un avenir durable. C’est d’ailleurs sous le thème : « Familles, une vie saine pour un avenir durable » que l’ONU a placé la Journée internationale des familles 2016. La présidente de la région Afrique de la FFPM, Mau Ngoma Ilboudo, s’est dit convaincue que la famille est l’école de l’amour et de la paix dans laquelle l’homme acquiert ses valeurs éthiques, religieuses et culturelles. Pour jouer la plénitude de leur mission de sauvegarde de la paix dans le monde, Mme Ilboudo a préconisé que ces cellules sociales « fassent la paix avec leurs morts ». Elle a assuré que les âmes des disparus restent parmi les vivants et qu’il importe de les soulager de la douleur avec laquelle, ils ont quitté le monde. Dans cette optique, la commémoration a donné lieu à une cérémonie de « seunghwa » à l’endroit des victimes de l’insurrection populaire de 2014, du putsch manqué de 2015, des attentats du 15 janvier 2016 et des ambassadeurs de la paix qui ne sont plus de ce monde. « Le seunghwa est une cérémonie sacrée et universelle d’hommage aux morts qui a démarré, le 18 mars 2010 à l’occasion du tremblement de terre en Haïti », a expliqué Mau Ngoma Ilboudo. A l’issue de la cérémonie, plusieurs personnalités ont reçu le titre d’ambassadeur de la paix pour leur engagement en faveur de la promotion de la paix au Burkina Faso et dans le monde. La Journée internationale des familles a été instituée, le 20 septembre 1993 par l’Assemblée générale des Nations unies pour être commémorée le 15 mai de chaque année.
Fabé Mamadou
OUATTARA
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