Accueil    Shopping    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article




  Sondage



 Autres articles


Comment

Économie

Plaidoyer pour un financement plus accru en faveur du secteur agropastoral au Burkina
Publié le samedi 6 juillet 2013   |  Agence de Presse Africaine


Paramanga
© Autre presse
Paramanga Ernest Yonli
Président du Conseil économique et social du Burkina.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Ouagadougou (Burkina Faso) - Le Conseil économique et social du Burkina Faso (CES) plaide pour un financement plus accru en faveur du secteur agropastoral, a appris APA vendredi auprès des responsables de ladite institution.

Ce plaidoyer a été affirmé à l’issue de la tenue de la première session ordinaire de l’année 2013 du CES, pendant trois semaines.

Placée sous le signe de « la problématique du financement des secteurs productifs : cas de l’agriculture et de l’élevage au Burkina Faso », ladite session) s’inscrit dans le cadre de référence de toutes les interventions dans le secteur rural qu’est le Programme national du secteur rural (PNSR)

Le PNSR vise « qu’à l’horizon 2025, l’agriculture burkinabè soit moderne, compétitive et assurant à tous les Burkinabè un accès aux aliments nécessaires pour mener une vie saine et active ».

Le secteur rural fournit 61,5% des revenus monétaires des ménages agricoles dont 67% proviennent de la production végétale et 30,9% de l’élevage.

Le CES en vue de booster un secteur rural qui emploie 86% de la population active, a émis des recommandations pertinentes.

Il s’agit, entre autres, de la défiscalisation des investissements et des activités des institutions financières en zone rurale et la défiscalisation du financement des institutions de micro-finance par les banques

Le CES recommande aussi la promotion de la bancarisation de l’assurance récolte et bétail en milieu rural, le renforcement du financement à hauteur de 15 à 20% du Budget national pour l’amélioration des infrastructures structurantes et des aménagements hydro-agricoles.

Concernant le financement du Fonds de développement de l’élevage (FODEL), il a été recommandé le relèvement du niveau de la part de la contribution du secteur de l’élevage (CSE) de 40 à 80% et de l’augmentation de la subvention de l’Etat à un milliard de francs CFA au moins par an.

 Commentaires