La session est maintenue à l’UFR/ SJP, selon Pr. Stanislas Ouaro
Suite à la tentative de boycott de la première session des examens à l’Unité de formation et de recherche en sciences juridique et politique (UFR/SJP), le président de l’Université Ouaga II, Pr. Stanislas Ouaro, a organisé une conférence de presse, le vendredi 5 juillet 2013, au sein de la présidence de l’Université. Un seul message clé à l’affiche: La session se tiendra conformément au calendrier établi.
Moins d’un mois après la fin des Etats généraux de l’enseignement secondaire, les esprits se chauffent entre étudiants et autorités universitaires. A l’Unité de formation et de recherche en Sciences juridique et politique (UFR/SJP), le courant ne semble pas passé dans tous les canaux. Le calendrier de la composition de la première session est une pilule amère pour les étudiants et une aubaine pour les autorités, animées par la volonté de « poursuivre nos efforts dans le rattrapage de l’année académique », selon le président de l’Université Ouaga II, Stanislas Ouaro. En effet, les cours de la première session ont pris fin le 29 juin 2013 et la direction de l’UFR a programmé, « conformément aux textes en vigueur et au calendrier universitaire, la première session des examens du 15 juillet au 31 juillet 2013 », a expliqué le président. Etant entendu « qu’aucun étudiant n’a le droit de s’immiscer dans la programmation » et le fait que les étudiants ont eu « deux semaines de préparation pour l’examen de la première session, chose que les textes prévoient uniquement pour la seconde session » aux dires du Pr. Stanislas Ouaro, les étudiants sont tenus de composer la session. Mais les étudiants qui remettent en cause « les conditions difficiles dans lesquelles les cours se sont déroulés, le non achèvement des travaux dirigés et le temps bref entre la fin des cours et le début de la session », selon leurs revendications retracées par le président, ont organisé un sit-in, le mardi 2 juillet, pour réclamer « le renvoi de la session en septembre ». Aussi, les étudiants remettent-ils en cause la durée de l’année académique qui est de 9 mois et que les autorités universitaires ont condensée en moins de 6 mois, preuve que quelque chose a été « bâclée » et le fait que les délibérations soient prévues pour le mois d’octobre. Ce sont ces divergences de point de vue qui ont créé le climat tendu au sein de l’UFR/SJP de l’université Ouaga II. Le président tient à ce que les examens de la session aient lieu conformément au calendrier, ce qui leur permettra d’administrer la deuxième session en début octobre 2013 afin de reprendre les cours de l’année académique 2013-2014 en début novembre 2013. Selon lui, cette façon permettra à « cette UFR de rattraper, autour de trois mois, le retard par rapport à l’année passée où les cours ont démarré dans cette UFR, le 23 janvier ». Les étudiants ont toujours composé à la session en septembre et par conséquent tiennent à ce que la règle soit respectée. Mieux, ils veulent que et les délais qui étaient impartis aux études soient également respectés. Somme toute, la décision de la direction est impérative et les étudiants composeront bon an mal an selon le calendrier en vigueur. Une chose est sûre, « on ne rattrapera jamais le retard si on compose chaque année en septembre », parole du président de l’université Ouaga II. Cependant, la volonté de rattraper sans faire de véritables concessions à tous les acteurs ne fera qu’accentuer le retard .
Salifou OUEDRAOGO et S.Z.
Renathe BAMBARA (Stagiaire)