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CASEM du ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques : la création d’emploi au cœur des travaux de la 1ère session de l’année 2016
Publié le lundi 16 mai 2016  |  Sidwaya
Présidence
© aOuaga.com par G.S
Présidence du Faso : le nouveau gouvernement prend contact avec le chef de l`Etat
Mercredi 13 janvier 2016. Ouagadougou. Présidence du Faso. Le nouveau gouvernement avec à sa tête le Premier ministre Paul Kaba Thièba a eu sa première prise de contact avec le chef de l`Etat Roch Marc Christian Kaboré. Photo : Jacob Ouédraogo, ministère de l`Agriculture et des Aménagements hydrauliques




Le Ministère de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques (MAAH) a organisé, du 12 et 13 mai 2016 à Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, son premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM). Placé sous la présidence du ministre Jacob Ouédraogo, cette rencontre statutaire va permettre d’examiner le rapport-bilan des activités 2015 dudit département, la programmation 2016 ainsi que les perspectives 2017-2018.

«Agriculture du Burkina Faso : opportunités d’emploi pour les jeunes et les femmes », c’est sous ce thème que le premier Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) du département de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques se tient, les 12 et 13 mai 2016, à Kaya. Ce thème, en cohérence avec celui de la Journée nationale du paysan (JNP) tenue à Tenkodogo, du 28 au 30 avril 2016, vient, selon le ministre en charge de l’agriculture, Jacob Ouédraogo, en réponse à l’axe «Assurer une croissance forte, inclusive et génératrice d’emplois verts pour les jeunes et les femmes» du projet de société du Président du Faso. «La réflexion sur ce thème contribuera, sans doute, à une meilleure connaissance des opportunités d’emplois pour les jeunes et les femmes dans le secteur agricole, mais aussi de se pencher sur l’opérationnalisation des recommandations et des engagements issus de la 19ème édition de la JNP», a espéré le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques. A travers les échanges qui ont suivi les communications relatives au thème de cette session, les participants ont pu évaluer le potentiel de création d’emploi du secteur de l’agriculture. Pour une meilleure prise en charge de cette problématique, ils ont formulé des recommandations.


Une campagne agricole satisfaisante mais…


Il s’est réjoui que beaucoup d’efforts aient été déjà consentis par le gouvernement, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile et les agents de son département pour réduire l’incidence de la pauvreté à travers une amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Des résultats définitifs de la campagne agricole 2015/2016, les statistiques relèvent une production céréalière de 4 189 665 tonnes soit 946 184 tonnes de mil, 1 469 612 tonnes de maïs, 325 138 tonnes de riz, 1 435 64 tonnes de sorgho et 13 091 tonnes de fonio. Quant aux cultures de rente, les producteurs ont engrangé 768 930 tonnes de coton, 365 884 tonnes d’arachide, 235 079 tonnes de sésame et 20 021 tonnes de soja soit un total de 1 389 917 tonnes. Le ministre Jacob Ouédraogo s’est félicité des niveaux de performances obtenus grâce à la détermination des producteurs et aux appuis multiples de l’Etat et de ses partenaires et ce, en dépit des caprices pluviométriques enregistrées.
Cependant, le ministre Ouédraogo fait constater que les résultats atteints en termes de quantité de production céréalière ne permettront pas à tous les ménages de couvrir leurs besoins alimentaires. « Les résultats définitifs de la campagne agricole 2015/2016 indiquent qu’environ 43% des ménages n’arriveront pas à couvrir leurs besoins alimentaires en céréales sur la base de leurs propres productions », a-t-il interpellé tout en invitant les acteurs à plus de réflexion et d’engagement. A 48 heures du lancement officiel de la campagne 2016/2017, Jacob Ouédraogo affiche déjà de grandes ambitions d’accompagnement conséquent des producteurs pour plus de rendements. Ainsi, il est prévu l’aménagement de 4 550 ha de nouveaux bas-fonds, 2 984 ha de nouveaux périmètres et la réhabilitation de 760 ha de bas-fonds contre 69 ha de périmètres irrigués. Afin d’améliorer l’accès et l’utilisation des intrants ainsi que des équipements agricoles, il est prévu 4 000 tonnes de semences améliorées, 16 000 tonnes d’engrais NPK et Urée, 11 000 charrues, charrettes, semoirs et 6 000 animaux de trait.


Augustin Irwaya OUEDRAOGO
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