Le Burkina Faso envisage de retirer son contingent de 850 hommes au sein des casques bleus au Darfour pour faire face à la menace terroriste sur son propre sol, a annoncé, jeudi 12 mai à Ouagadougou, le chef d'état-major général des armées, le général Pingrenoma Zagré. Une idée accueillie favorablement sur place par des partis politiques qui confirment le climat d'insécurité qui prévaut dans le pays. Toutefois, ils estiment que cette décision ne doit pas remettre en cause les engagements du pays vis-à-vis des Nations unies.
L'annonce du chef d'état-major général des armées sur une possibilité de retrait du contingent de casques bleus burkinabè du Darfour est accueillie avec satisfaction par le parti au pouvoir. « Nous soutenons toutes les actions des autorités publiques allant dans le sens de la sécurisation du pays », a déclaré Souleymane Sawadogo, le responsable à la communication du Mouvement du peuple pour le progrès. Le parti ne voit aucun mal à ce que le président Kaboré rappelle les soldats burkinabè du Darfour en cas de menace sur le Burkina Faso.
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