Les temps sont durs pour Monsanto au Burkina, qui a renoncé aux OGM. Mais l'UEMOA pourrait prochainement adopter un règlement très favorable au transgénique....
La firme américaine Monsanto a assuré ses arrières. Ces dernières années, elle a investi d’autres terres de conquête dans la sous-région, dont le Ghana et le Nigeria. Surtout, une bonne nouvelle pourrait arriver d’ici à la fin de l’année : une réglementation facilitant l’introduction des OGM dans l’ensemble des États membres de l’UEMOA, de la Cedeao et du Cilss (Comité permanent inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel), soit 17 pays ouest-africains et près de 350 millions d’hommes et de femmes. « Jusqu’à présent, chaque État avait le pouvoir de décider s’il s’ouvrait ou non aux OGM. Ce ne sera bientôt plus le cas », résume un acteur de la filière coton.
Tout a démarré en 2009, lorsque les États membres des trois entités régionales ont entamé un processus conjoint afin de réglementer l’usage des biotechnologies. Puis, après des années de tergiversations, tout s’est accéléré en février 2015, lorsque les ministres de l’UEMOA ont validé un « Projet de règlement portant prévention des risques biotechnologiques en Afrique de l’Ouest », dont J.A. a obtenu copie.
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