Plus d’une centaine de soldats d’Afrique et d’Amérique effectuent depuis le 2 mai au Burkina un exercice de maintien de la paix dénommé "Western accord" qui leur permettrait d’être "capables de commander et de contrôler des missions multidimensionnelles réalistes, conformément aux standards des Nations Unies", a constaté jeudi un journaliste de ALERTE INFO.
Cet exercice qui prend fin vendredi a mobilisé une vingtaine de pays dont 15 en Afrique (le Burkina, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Niger) et huit pays occidentaux partenaires et de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Initié et financé par les Etats Unies d’Amérique, l’exercice poursuit quatre objectifs, notamment "assurer une formation qui sera principalement axée sur la protection des civils, le commandement dans la mission et les groupes armés, conduire des exercices logistiques et de soutien à travers le déploiement et le redéploiement de partenaires multinationaux et assurer l’interopérabilité des transmissions analogiques, digitales, radios tactiques et des divers systèmes d’information automatique".
Pour le président du Burkina Faso Roch Marc Christian Kaboré, "cet exercice est la bienvenue" et a souhaité "sa continuation et que chaque pays participant puisse en tirer les meilleurs enseignements pour une meilleure organisation de son armée".
Le président Kaboré a indiqué qu’"il est important que l’ensemble des forces aussi bien africaines que nos alliés nous puisons mener des exercices qui permettent d’être opérationnel le plus rapidement possible".
Western accord qui est un exercice qui se déroule chaque année, a été effectué pour la première fois au Sénégal en 2012 avec six pays participants constitués de 600 militaires africains et 600 militaires américains.
DZO