Le président du Faso a échangé tour à tour le jeudi 12 mai 2016, à Kosyam, avec le secrétaire général adjoint pour la politique de sécurité et de défense commune du Service européen pour l’action extérieure (SEA), Pedro Serrano et une délégation du groupe Al Rania /Tova, spécialisé dans le traitement de l’eau potable.
L’échéance de la corvée zéro pour l’eau potable, fixée à 2020 par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, pourrait être ramenée à l’année en cours, selon les responsables du groupe Al Rania/Tova. Ils l’ont exprimé au président, à l’issue d’une audience hier jeudi 12 mai 2016, à son palais de Kosyam. « Le Groupe Al Rania/Tova a un projet novateur dans le domaine du traitement de l’eau potable. Et avec ce projet qui permet de traiter toute sorte d’eau, la corvée zéro pour l’eau potable au Burkina Faso, ce n’est plus pour 2020, mais maintenant », a déclaré Madi Zongo, environnementaliste et Directeur technique de Al Rania/Tova. Grâce à sa technologie qui fonctionne avec l’énergie solaire, le système de traitement et de distribution de l’eau du groupe Al Rania/Tova peut être délocalisé, de son avis, dans toutes les Régions du pays, permettant ainsi de résoudre la question de la disponibilité et de l’accès des populations rurales à l’eau potable. La délégation de l’Union européenne a été la dernière à être reçue par le locataire du palais de Kosyam. Après une quarantaine de minutes, le secrétaire général adjoint pour la politique de sécurité et de défense commune du Service européen pour l’action extérieure (SEA), Pedro, Serrano a confié ceci : « Nous avons discuté de la coopération entre l’Union européenne et le Burkina Faso en matière de sécurité et de défense et la possibilité d’accroître cette coopération au bénéfice tant pour l’UE que pour le Burkina Faso ». Selon lui, les défis sécuritaire auxquels le pays est confronté sont les mêmes pour les pays du groupe du G5 Sahel, et il appartient à leur partenaire qu’est l’UE, de travailler en étroite collaboration pour les relever en faisant face notamment au terrorisme. Et d’ajouter : « nous sommes déjà présents dans certains pays de la sous-région notamment au Mali et au Niger où nous disposons des Missions dans le cadre de la politique de la sécurité et de défense de l’UE. Ce sont des missions de formation de militaire et de personnels de police ». Et nous voulons, a-t-il précisé, voir comment nous pouvons les utiliser pour former les forces de défense et de sécurité dans d’autres pays comme le Burkina Faso.
Beyon Roamin NEBIE