Le gouvernement burkinabé sollicite une plus grande contribution du secteur bancaire et financier au financement de l’économie nationale, a appris APA auprès de la Primature.
Estimant que « Les performances globales de l'économie burkinabè ne sont pas encore à la hauteur de nos ambitions pour réduire la pauvreté et maintenir l'espoir d'une vie meilleure pour chaque citoyen », le Premier ministre Paul Kaba Thièba souhaite un engagement conséquent du système bancaire et financier pour la mise en œuvre de son programme économique et social.
Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES 2016-2020) qui vise une croissance forte et durable, le gouvernement prône un engagement conséquent du système bancaire et financier.
Dans cette perspective, il envisage des actions telles que la consolidation du fonds de garantie de la SOFIGIB, le renforcement des activités de la Maison de l'Entreprise et du Centre de formalités des entreprises (CEFORE). Il s'agit aussi de la création d'une banque agricole, d'une banque dédiée au financement des PME/PMI et d'une caisse de crédit mutuel.
Le secteur bancaire du Burkina Faso est constitué de 14 banques.
Selon les statistiques de l'Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina Faso (APBEF-BF), le dynamisme du secteur bancaire s'est caractérisé entre 2013 et 2014 par une augmentation de 10% des ressources mobilisées par les banques, portées respectivement de 2423 milliards de FCFA à 2587 milliards de F CFA en fin 2014.
TT/od/APA