Le but principal des partis politiques étant la conquête du pouvoir par les urnes,l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) fustige le système de gouvernance au Burkina.Pour le président de l’UPC,Zéphirin Diabré,le gouvernement sous le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré somnole.Pour l’amener à changer et à se mettre au travail,le président de l’UPC avec sa double casquette de chef de file de l’opposition, lance un appel au peuple burkinabè au-délà de la campagne électorale des municipales du 22 mai 2016 ,à se mobiliser autour de l’opposition pour secouer le gouvernement.C’est dans le cadre du lancement de la campagne électorale des municipales de l’UPC le 7 mai 2016 à Komsilga, que Zéphirin Diabré a dressé ce réquisitoire contre la gouvernance politique dont les points saillants dans un extrait :
« Face à la situation socio-économique nationale, les Burkinabè vont devoir reprendre du service avec les marches-meetings. Chaque jour qui passe, on se demande s’ils ont été vraiment préparés à gouverner ce pays . Il va falloir qu’on reprenne le chemin parce que, si ce gouvernement n’est pas secoué, il ne sentira pas la pression et il ne se mettra pas vraiment au travail pour résoudre le problème des Burkinabè. Là, il dort pratiquement. On sent qu’il somnole ; il n’a aucune initiative, aucune idée nouvelle. Tout ce qu’il fait, ce sont des idées de Blaise Compaoré qu’il ramène ou alors, ce sont des idées qui ont échoué de par le passé. Donc, il faut qu’on le secoue et qu’on le secoue vigoureusement. (…). Si on ne se lève pas, le pays risque de basculer ; ce que nous ne voulons pas. Quelle nouvelle décision, ou initiative, ont-ils prises ? Nous n’avons pas chassé Blaise Compaoré du pouvoir pour que des gens viennent emboîter les mêmes pas. Voilà pourquoi faut-il qu’on se lève ! L’opposition est vigilante et entreprendra toutes les actions dans le registre qui lui appartient, pour secouer ce gouvernement afin qu’il se mette au travail. Ce qui se passe aujourd’hui pose quand même un problème ; un problème dans le choix des hommes, dans le choix des décisions. Il y a une navigation à vue qui, vraiment, n’honore pas et n’apporte rien de nouveau à la vie des Burkinabè ».