La cinquième édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO) s’est tenue du 6 au 8 mai 2016 à Ouagadougou. Cette édition visait à sensibiliser les participants aux opportunités d’énergie solaire au Burkina Faso.
Les rideaux sont tombés sur la Ve édition du Salon international de l’environnement et des énergies renouvelables de Ouagadougou (SIERO). A cet effet, la coordination du SIERO a organisé, le 7 mai 2016, une soirée gala. Au cours de cette cérémonie, les participants ont assisté à des prestations d’artistes tels que Alif Naaba (le prince aux pieds nus), Miss Wedra et David le combattant qui ont, tour à tour, fait vibrer la salle au rythme de leurs mélodies. Pour le coordinateur du SIERO, Cheick Oumar Yéyé, le premier thème : « Financement des systèmes énergétiques durables pour l’Afrique en développement » et le second : « Efficacité énergétique : défis et opportunités pour le Burkina Faso » sont importants pour le développement du secteur énergétique au Burkina Faso. Selon lui, la question de financement du domaine énergétique est cruciale. « Les énergies renouvelables sont des énergies dont la vitesse de consommation est inférieure à la vitesse de production », a expliqué M. Yéyé. Le SG du ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières, Maboulaye Nombré a, quant à lui, noté un bilan satisfaisant de l’événement. « Cette semaine a produit des résultats qui ont été à la hauteur de nos attentes. C’est vraiment les bases, les nouveaux axes de la transition économique et énergétique du pays, notamment les orientations résolues vers le solaire et également l’efficacité énergétique », a-t-il relevé. En ces temps au Burkina Faso, a-t-il mentionné, le déficit énergétique est une préoccupation pour les populations et pour les autorités. Au regard de la pertinence et de l’engouement des participants, a fait savoir le SG, une semaine ne peut être suffisante pour épargner les épuisés, pour traiter les différents sujets et satisfaire les attentes en termes de besoin d’information.
A son avis, pendant longtemps, l’on s’est focalisé sur les énergies conventionnelles et l’on n’a pas souvent pensé qu’on pouvait beaucoup économiser dans la consommation des hydrocarbures et dans la façon de concevoir les bâtiments. La question aujourd’hui, a souligné M. Nombré, est que le ministère en charge du département de l’énergie fasse d’abord une réforme structurelle pour porter cette nouvelle transition énergétique du pays. Il y a également, a-t-il soutenu, la création de la direction générale de l’efficacité énergétique et celle de la direction des énergies renouvelables. Ces actions, à entendre M. Nombré, constituent la preuve qu’il y a quelque chose d’important qui est en train de se mettre en place en matière d’énergies renouvelables et en matière d’efficacité énergétique. « Les réformes des textes vont suivre c’est-à-dire les lois et les textes d’application de ses lois qui viendront faciliter la promotion de l’efficacité énergétique dans notre pays », a-t-il rassuré.
Mamounata KAMBONE
(Stagiaire)