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© Ministère par D.R
Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a séjourné à Sapouy (province du Ziro), le dimanche 8 mai 2016, pour échanger avec les groupes d’auto-défense ‘’Koglwéogo’’ de la localité |
Après Boulsa et Zorgho, le Ministre d’Etat, Ministre de l’Administration Territoriale et de la Sécurité Intérieure, Simon Compaoré, a séjourné à Sapouy (province du Ziro), le dimanche 8 mai 2016, pour échanger avec les groupes d’auto-défense ‘’Koglwéogo’’ de la localité. Pour cette sortie, Il avait à ses côtes, le Chef d’Etat-major de la Gendarmerie Nationale, le Directeur Général de la Police Nationale, les autorités régionales et provinciales.
Dans un langage direct et franc, le Ministre Simon Compaoré a salué les actions positives des Koglwéogo de Sapouy. Des actions qui de son avis, ont permis de réduire considérablement le taux de criminalité dans certaines localités. « Nous comptons sur vous, mais dans la discipline et le respect des lois de notre pays », a indiqué M. Compaoré, avant de faire un recadrage. « Vous devrez faire en sorte que tout ce qui va être mené sur le terrain soit dans la légalité, sinon vous encourez vous-mêmes des risques. Et nous ne vous souhaitons pas ces risques. Aussi, il faut une parfaite collaboration entre vous et les force de défense et sécurité pour qu’ensemble, nous puissions continuer à traquer de façon régulière les voleurs et les mettre hors d’état de nuire», a insisté le ministre en charge de la sécurité intérieure.
Selon El Hadj Saïdou Zongo, responsable des Koglwéogo du Ziro, «sa structure ne fait pas de la concurrence à la police ou la gendarmerie». Tout en en affirmant reconnaître ces forces régulières de l’Etat, M. Zongo, au nom de sa « troupe » s’est engagé à travailler avec les forces de défense et de sécurité (FDS). Et pour témoigner de sa bonne foi, il a demandé à l’Etat d’équiper les FDS, toute chose qui leur permettra d’être dans de bonnes conditions de travail pour faire reculer le grand banditisme. Qu’à cela ne tienne, Simon Compaoré a souhaité le rétablissement du pont de confiance qui s’est rompu à certains niveaux entre ces initiatives locales de sécurité et les FDS. En somme, le ministre Compaoré dit être satisfait des échanges avec les Koglwéogo, au regard de leur comportement en début de rencontre. « Les échanges ont été francs. Quand nous sommes venus, ils étaient détenteur de fusils qu’on appelle couramment des ‘’ bougdandouilles’’. Nous leur avons demandé de parquer ça à un endroit, parce que ça ne s’apparente pas à ce que nous voulons faire ; et ils ont obtempéré immédiatement. J’ai été vraiment touché, car ça montre que nous pouvons continuer à faire en sorte que ces structures soient bien encadrées et restent sur le chemin de la légalité », s’est réjoui M. Compaoré.
La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI
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