Burkina: commémoration de la liberté de la presse sous le signe du «renouveau démocratique»

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Publié le jeudi 5 mai 2016 | AIB

Ouagadougou,–Le Burkina Faso a commémoré mardi, la 24e journée de la liberté de la presse sous le signe du «renouveau démocratique», en marche depuis le départ précipité du président Blaise Compaoré en octobre 2014.

«L’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le putsch du 16 septembre 2015 nous rappellent le rôle déterminant joué par les médias nationaux pour le retour à une vie constitutionnelle normale», a rappelé le ministre de la Communication, Remis Fulgance Dandjinou, lors de la commémoration de la journée de la liberté de la presse.

Après le départ de Blaise Compaoré en octobre 2014 et la mise en échec en septembre 2015, d’un putsch fomenté par des officiers qui lui sont restés fidèles, le Burkina Faso a recouvré la normalité constitutionnelle grâce aux élections de novembre 2015.

«La liberté de la presse est une condition sine qua non de la démocratie et de la bonne gouvernance auxquelles nous aspirons», a affirmé M. Dandjinou.

Pour le président du comité de pilotage du CNP-NZ, Boureima Ouédraogo, «nous avons désormais affaire à des citoyens de plus en plus exigeants en matière d’informations leur permettant de faire prévaloir leurs aspirations à plus de justice sociale, de démocratie et de mieux-être».

Il a donc invité ses pairs à avoir «l’honnêteté et le courage de dénoncer avec fermeté certaines dérives constatées au sein de la profession» au risque «d’être disqualifiés pour relever et condamner les tares de la société».

En rappel, le rapport mondial 2016 de la liberté de la presse classe le Burkina Faso 42e sur 180 soit le 5e en Afrique.

cjs/taa