«Imagerie crânio-encéphalique en urgence : techniques de réalisation, radio-anatomie et radio-pathologie». Sous ce thème, s’est tenu les 29 et 30 avril 2016 à Ouagadougou le congrès des techniciens et cadres d’imagerie médicale. Organisée par l’Association burkinabè du personnel paramédical d’électroradiologie (ABPPER), cette rencontre, studieuse, a eu pour objectif de renforcer les connaissances théoriques et techniques en imagerie pour une meilleure prise en charge des pathologies crâniennes.
Savez-vous pourquoi le port du casque en circulation est vivement recommandé ? Si non, sachez qu’en cas d’accident, le casque protège des traumatismes crâniens. Cependant, il est établi que les pathologies crânio-encéphaliques (fracture du crâne, obstruction des voies vasculaires ou, pire, les accidents vasculaires cérébraux) sont de plus en plus récurrentes. Et l’une ou l’autre pathologie nécessite une prise en charge ; laquelle prise en charge si elle n’est pas correcte occasionne des lésions.
Mais, foi des techniciens du domaine de l’imagerie médicale, la rareté des structures d’accueil, l’insuffisance du matériel technique, qui se trouve parfois dépassé, et le manque de mise à niveau des agents sont, entre autres, les difficultés qui peuvent empiéter sur la prise en charge. Se disant sensible à ces différents besoins, l’Association burkinabè du personnel paramédical d’électroradiologie (ABPPER) a choisi, à l’occasion de son congrès des 29 et 30 avril, de se pencher sur le thème, ôh combien important de : «Imagerie crânio-encéphalique en urgence : techniques de réalisation, radio-anatomie et radio-pathologie».
Selon le président de cette structure, Job Ouédraogo, il s’agira de «conforter les connaissances théoriques et de stimuler le pragmatisme professionnel, notamment en matière de technique de réalisation de radiographies, de scanner, et d’IRM ». Ce qui, de son avis, permettra évidemment d’améliorer les capacités de prise en charge des patients, de plus en plus nombreux, dans les centres. Saluant la tenue du Congrès et le choix du thème, le parrain de la cérémonie, le Pr Rabiou Cissé, a relevé la nécessité de renforcer les capacités opérationnelles des personnels paramédicaux car, dira t-il, «Ce sont eux qui accueillent en premier dans les services d’imagerie médicale, les patients victimes de traumatismes crâniens et d’AVC (accidents vasculaires cérébraux), ainsi que ceux souffrant de toute autre forme de pathologie crânio-encéphalique ». Présidant la rencontre au nom du ministre de la Santé, son Directeur de cabinet, Issouf Traoré, a exhorté les participants à de «saines réflexions sur fond de francs partages d’expériences».
Ce congrès devra également servir de cadre pour un renouvellement, ou plutôt un rajeunissement, comme l’a indiqué le président sortant Job Ouédraogo, des instances de l’ABPPER, une structure qui est restée pendant un bon moment dans la léthargie mais qui entend dorénavant faire parler d’elle ; en bien, bien entendu.
Alima Séogo Koanda