Le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, a reçu en audience hier mardi 3 mai 2016, à Ouagadougou, la Secrétaire générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), Fang Liu.
L’avion civil se positionne comme un moyen de transport stratégique pour un pays comme le Burkina Faso qui n’a pas de débouché sur la mer. Telle est la conviction de la Secrétaire générale de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), Dr Fang Liu, qui a été reçue en audience, le mardi 3 mai 2016 en fin d’après-midi, par le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba. « J’ai eu des échanges fructueux avec le chef du gouvernement sur ce rôle que l’aviation civile peut jouer dans l’essor économique du pays », a confié Dr Liu au perron de la Primature après un long huis clos de plus d’une heure. Mais tout cela, de l’avis de l’émissaire de l’OACI, commence par le respect des normes fixées par son organisation afin d’assurer aux voyageurs des vols sécurisés. Lesquelles normes, selon elle, vont de l’organisation et de la gestion des aéroports aux licences des compagnies aériennes en passant par l’expertise des pilotes. Evoquant le cas du Burkina Faso, Fang Liu a rassuré qu’il n’y a pas péril en la demeure. « Le Burkina Faso est légèrement au-dessus de la moyenne, en ce qui concerne le respect des normes et pratiques recommandées par l’OACI », a-t-elle précisé. Cependant, le pays doit poursuivre ses efforts. Car a-t-elle prévenu, dans les années à venir les trafics aériens vont doubler et cela constitue des grands défis à relever. L’organisation a réaffirmé sa disponibilité à accompagner les autorités burkinabè afin d’asseoir un leadership en matière d’aviation civile. Depuis plus de 70 ans, l’OACI travaille à offrir des conditions de sécurité à l’aviation civile qui enregistre aujourd’hui environ 100 mille vols par jour. Elle permet ainsi à de milliers de personnes de se déplacer à travers le monde, et aux économies des pays de se développer substantiellement.
Beyon Romain NEBIE
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