Le ministère de l’Economie, des finances et du développement organise, les 3 et 4 mai 2016 à Ouagadougou, une rencontre de partage de bonnes pratiques entre les acteurs du système de passation des marchés publics au Burkina Faso et une équipe d’experts du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Face aux nombreux griefs, tels la lourdeur, les longs délais, le manque de transparence, formulés par les différents acteurs du domaine des marchés publics au Burkina Faso, le ministère de l’Economie, des finances et du développement veut impulser une dynamique de transparence et d’efficacité. C’est dans ce cadre que des acteurs étatiques vont, pendant deux jours, s’inspirer de l’expérience du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Cette institution a été reconnue pour la 2e année consécutive, organisation la plus transparente parmi les partenaires au développement et les donneurs d’aide. Pour la ministre en charge de l’économie, Rosine Coulibaly, le délai d’environ quatre mois entre le lancement de l’appel d’offre et la signature du contrat est inacceptable. « Nous envisageons à partir des recommandations de cette rencontre réduire ce délai d’au moins deux mois », a-t-elle ajouté. La représentante résidente du PNUD, Metsi Makhetha s’est, pour sa part, réjouie du fait que son institution soit sollicitée par le gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère en charge des finances. Selon elle, le PNUD a réussi l’exploit de concilier dans la mise en œuvre des projets et programmes, la célérité avec la transparence et le respect des règles du jeu, en témoigne sa distinction d’organisation la plus transparente. « Aux sceptiques, je voudrais dire qu’il est possible de réduire les délais du processus de passation des marchés publics dans la transparence et en suivant les règles du jeu », a-t- elle conclu.
Nadège YE